Pierre-Pol-Cap
La Coupe du Monde 2010 a déjà connu son premier acte d’hooliganisme. Des affrontements ont opposé les forces de police aux ouvriers sur le chantier du stade du Cap, qui doit accueillir 68 000 personnes à l’occasion du prochain mondial.
800 ouvriers casqués et armés de bâtons ont ainsi ouvert les hostilités en balançant des pierres sur la flicaille, tout en chantant des chants révolutionnaires.
Pris de peur ou ne maîtrisant pas la situation, les justiciers casqués ont dispersé les manifestants en tirant des balles en caoutchouc.
Si aucun blessé n’est à déplorer du côté des ouvriers, un policier est néanmoins parti à l’hosto après s’être pris une pierre en pleine poire.
« Il a été emmené à l’hôpital pour recevoir des points de suture » , a déclaré le porte-parole de la police, Billy Jones, tout en niant le fait que la police pourrait avoir ouvert le feu sur les grévistes avec des balles en caoutchouc.
Si tout est parti en cacahuète, c’est tout simplement parce que les ouvriers veulent que leur employeur mette un bus à leur dispostion pour assurer la navette entre la gare centrale du Cap et le stade.
Le problème n’est en outre pas nouveau, selon Eugenia Peter, porte-parole du syndicat du bâtiment : « Cette question a été soulevée en juin. La direction avait promis de fournir un moyen de transport ce lundi, mais cela n’a pas eu lieu » .
DS