Opportuniste
Tout le monde se souviendra de la dernière Coupe du Monde comme d’un modèle d’organisation. L’Allemagne a fait très fort avec un programme réglé au poil de moustache près, un accueil loué dans le monde entier, des supportrices particulièrement accortes, et bien sûr ses fameux bordels géants. Mais bon, la Coupe du Monde 2006 est maintenant derrière nous, vive la Coupe du Monde 2010 ! Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, ou qui l’auraient oublié, la prochaine grande messe planétaire de notre chère baballe en cuir doit se tenir sur le continent noir, plus précisément en Afrique du Sud. Et là, comment dire…l’affaire semble bien mal engagée. Mardi dernier, devant le Parlement sud-africain, au Cap, les responsables des neuf villes retenues pour accueillir les matchs du Mondial 2010 ont évoqué un flou financier rendant l’organisation plus que délicate. Quand on voit les enjeux économiques d’une Coupe du Monde, tout cela fait un peu désordre. L’incertitude serait aujourd’hui telle que la FIFA commencerait déjà à réfléchir à une solution de secours. Parmis les candidats au sauvetage, l’Australie n’a pas attendu que le pays des Bafana-Bafana jette l’éponge et a d’ores et déjà fait savoir qu’elle se tenait prête : « De nombreux points d’interrogation demeurent en Afrique du Sud en ce qui concerne les infrastructures et les conditions requises. Rien de tel en Australie« , a déclaré John O’Neill, le président de la Fédération australienne de football, enfonçant du même coup ses homologues sud-africains. Flairant la bonne occase, O’Neill en a également profité pour rappeler le succès de son pays dans l’organisation des jeux Olympiques 2000, de la Coupe du monde de rugby en 2003, et des Jeux du Commonwealth cette année. Mais enfin bon, vu comme ça, on peut également tous retourner à Berlin, ça ferait certainement plaisir au patron d’Artemis.
SP
