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Roberto De Zerbi était prêt à donner sa maison à Adrien Rabiot cet été

Le cœur sur la main et le poing sur la table.
Une semaine tout pile après la bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe et trois jours après l’inscription des deux joueurs sur la liste des transferts, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille Roberto De Zerbi est revenu ce vendredi en conférence de presse sur la tempête qui a secoué son vestiaire. Le tacticien italien a assumé la sanction infligée à Rabiot, estimant que « personne ne peut marcher sur le club ». Il explique néanmoins une décision prise le cœur lourd, étant donné son affection particulière envers son milieu de terrain.
Plus d’attention pour le fils de Rabiot que pour le sien
« On était très lié avec Rabiot, je l’apprécie fortement en tant qu’homme », explique De Zerbi. Si l’on savait que l’Olympique de Marseille avait pour coutume de séparer l’homme du joueur, l’entraîneur révèle une relation presque familiale avec l’international français : « Il y a dix jours, quand il cherchait une maison, je lui ai dit que je lui donnais la mienne à Aix-en-Provence et que moi, j’irais à l’hôtel. »
Une générosité qui s’accompagne d’une bonté débordante à l’égard de la famille du joueur (à l’exception de Véronique) : « En un an, j’ai eu plus d’attention et de câlins pour son fils que pour mon propre fils. » Mais l’imperturbable De Zerbi ne laisse pas ses sentiments personnels interférer dans son travail. « Je lui ai dit que s’il avait été mon fils, […]j’aurais fait la même chose», explique l’entraîneur marseillais face aux journalistes, avant d’ajouter : « Je ne dois pas me prostituer pour un joueur qui nous fait gagner des matchs. »
C’est toujours douloureux de voir une famille se déchirer.
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