Montanier l’a en travers de la gorge

Le Stade rennais a failli concrétiser sa domination collective sur les Girondins, dimanche après-midi, à Chaban-Delmas. Mais les Bordelais en ont décidé autrement, en fin de match (2-1).

Pourtant, les Bretons avaient affiché une certaine maîtrise collective dans le contenu du jeu, et de vraies promesses offensives. De quoi réjouir Philippe Montanier. Mais en fait, non. « C’est toujours difficile de perdre, et dans les arrêts de jeu encore plus, surtout après un match comme ça… On ne pouvait être qu’abattu, confiait à chaud le technicien. J’ai la sensation qu’on fait un bon match, mais on perd, donc c’est dur de positiver, poursuivait-il, la mine déconfite. On a le sentiment qu’on est plus près, à chaque fois, des victoires que des défaites, mais à l’arrivée, on ne gagne pas ; il y a des périodes comme ça. C’est dur pour les joueurs qui ont donné le maximum, mais ça ne suffit pas. (…) Il faut savoir garder le ballon au moment où on l’a, plutôt que de partir avec la trompette » , concluait-il.
Quatre matchs sans victoire, et trois défaites consécutives, y a même de quoi l’avaler.