Longoria : « Personne ne nous a dit que nous perdrions si nous ne revenions pas sur le terrain »

Pablo Longoria place ses pions avant la commission de discipline.

La Provence, qui a retracé la funeste soirée de dimanche dans son édition ce mardi, a interrogé le président marseillais sur le déroulement des événements qui ont conduit à l’interruption de la rencontre entre Marseille et Nice. Celui-ci en a donc profité pour laisser entrevoir ses arguments de défense quant à d’éventuelles sanctions de la part de la Ligue, pour son équipe qui a refusé de revenir sur le terrain pour terminer le match.

Le président de l’OM assume sa position de ne pas revenir sur le terrain pour des raisons de sécuritéhttps://t.co/vZWqdYbhpQ

— La Provence OM (@OMLaProvence) August 23, 2021

« Il y a eu d’abord une cellule de crise avec le délégué, l’arbitre, les deux présidents et le préfet de police. Chacun s’est exprimé, et le délégué a dit que le match devait reprendre. Je leur ai répondu que ma décision était de faire rentrer les joueurs aux vestiaires et à Marseille parce que leur sécurité n’était pas garantie.[…]L’arbitre a expliqué que sa décision était d’arrêter le match et qu’on lui imposait de le faire reprendre pour des questions d’ordre public. Personne ne nous a dit que nous perdrions si nous ne revenions pas sur le terrain », a ainsi conté le président de l’OM, conscient que le refus de disputer la fin du match correspond pour l’heure, même si le résultat n’a pas été entériné, à un forfait, et désireux de mettre la décision de l’arbitre et l’absence de mise en garde dans la balance.

Verdict ce mercredi, au siège de la LFP.