Ljubo sur le marché
Où l’on reparle de Danijel Ljuboja, sa trace jaune de chiure de moineau sur le haut du crâne, sa carrière en zigzag. Révélé à Sochaux d’abord, à Strasbourg ensuite, le Serbe à crête n’est parvenu qu’épisodiquement à briller au PSG, où il débarque en 2003. Difficile de tenir la comparaison face à Pauleta, arrivé en même temps au club.
Suivent deux saisons en Bundesliga : une correcte à Stuttgart, une beaucoup plus anonyme à Hambourg cette année. Mis à l’écart par le coach Huub Stevens, pas retenu par le champion d’Allemagne Stuttgart (auquel il appartient toujours), Ljuboja cherche donc désormais un club et n’a pas renoncé à ses ambitions. Dans une interview accordée à Foot365, il se dit ainsi « ouvert à tout » , et pourquoi pas à revenir en France.
La rumeur l’annonce ainsi du côté de Toulouse, en galère pour bricoler une équipe apte à ne pas être ridicule en C1. « Un agent m’a appelé pour me proposer là-bas, explique le joueur. Mais, personnellement, je n’ai eu aucun contact. Cela ne veut pas dire que cela ne m’intéresse pas » . Selon ses dires, deux clubs auraient par contre déjà directement pris contact, l’Olympiakos ( « Mais on n’est pas encore d’accord financièrement » ) et surtout l’immense Napoli, le promu magnifique. « Leur offre est arrivée sur le bureau de Stuttgart. Les dirigeants aimeraient m’associer à Antonio Cassano… » . Un duo vilaine peau – chiure de moineau à San Paolo, c’est sûr, ça aurait de la gueule…
RD