L’heure, c’est l’heure
Imaginez : Vous êtes au Parc des Princes, le PSG joue une rencontre très importante et tout à coup, les supporters, pourtant très en verve jusque-là, reprennent leurs esprits et se mettent à prier dans les tribunes. Cette scène surréaliste se passe pourtant tous les jours dans les stades égyptiens accueillant la coupe d’Afrique. Bon nombre de personnes ont été surpris par cette pratique, pourtant fréquente dans ce pays où l’islam est une religion d’état. « C’est vrai que cela peut paraître très présent pour vous Occidentaux mais cela l’était beaucoup plus avant. Il y a quelques années, on arrêtait les entraînements et même certains matchs pour la prière » , explique Alaa Sadek, journaliste sportif vedette égyptien qui collabore à plusieurs titres. Précisons tout de même qu’il ne s’agit ici en aucun cas de fanatiques ou autres « Frères Musulman ». Faire les cinq prières journalières, aux heures exactes, permet simplement aux croyants de respecter un des cinq piliers fondamental de l’islam. Foot et religion, plus que l’opium du peuple, un cocktail explosif.
MN