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Les ligues mexicaine et colombienne comptent les plus longs temps d’arrêt de jeu suite à des fautes
André-Pierre Gignac avait donc signé à l’UFC en 2015.
Dans sa 371e lettre hebdomadaire, l’Observatoire du football CIES s’attaque à une statistique assez peu étudiée : celle des temps d’arrêt de jeu liés aux fautes. Dans ce cas précis, il faut se pencher sur le cas de deux ligues d’outre-Atlantique. Selon les donnés InStat et sur un panel de 38 compétitions étudiées, la ligue de football mexicaine est numéro un avec une moyenne de 16,27 minutes d’arrêt de jeu par match pour 26,3 fautes commises. Le second se trouve un peu plus bas, en Amérique latine. Il s’agit du championnat colombien qui tourne à 16,07 minutes d’arrêt par match pour 25,2 fautes commises. À l’inverse, les championnats où le jeu est le moins interrompu sont l’Eredivisie aux Pays-Bas (10,01 minutes) et la Tippeligaen norvégienne (10,24 minutes).
Sur le vieux continent, la palme du vilain petit canard est attribuée à la première division portugaise, laquelle complète le podium du classement général avec 16,06 minutes d’arrêts de jeu par match. Et avec ses 30,1 fautes commises, la Primeira Liga est tout juste devancée par la Serie B italienne (30,3) et la Super Liga serbe (30,7). Pour ce qui est de la Ligue 1 et de la Ligue 2, elles sont bien évidemment référencées dans les 38 ligues, mais à des places plus modestes. Ainsi, la Ligue 2 ferme la marche du top dix avec ses 15,08 minutes d’arrêt par match, tandis que la Ligue 1 se trouve dans la seconde moitié du tableau, à la 27e position, avec 12,18 minutes d’arrêt par match.
Peu d’interruptions dans le championnat du millénaire, c’est le jeu qui prime ici.
BB