- Poésie
Le vers de la semaine
Dans la nuit de mardi, Quevilly la superbe ridiculise Marseille en prolongations (3-2). Les normands s’enfoncent dans une nuit fantasmagorique et festive sous les bravos, les olas, les hourras. Les olympiens, eux, empruntent des chemins beaucoup moins dorés, essayant de se faire tout petit quand le désastre semble si grand. Une telle caricature du vainqueur et du vaincu méritait bien quelques rimes.
Fille de Normandie et du football amateurTriomphe léger, répétitif et destructeur
Pour l’adversaire d’un soir, Marseille l’inadmissible.
Dès l’entame, Valéro reprend d’une volée
Rémy court après le score, égalise par deux foisAyina s’amuse, Bracigliano reste pantois
Devant l’attaquant, sa muse au fond des filets.
La hargne de Beaugrard, les déboulés de Capelle Le calme de Coulibaly, arrachent d’une semelleLa demie contre Rennes, baroud merveilleux
Vers la ligne de mire, Saint-Denis et ses cieux. Labrune, le martyr des absences de ses ouaillesAu bout de la nuit, à Marseille la pagaille.
Par Dimitri Laurent
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