- Dopage
La FIFA et le dopage
« Je ne pense pas que dans le football, nous en faisons assez. Il m’est très difficile de croire que lors d’une Coupe du monde, quand vous avez 740 joueurs, il n’y ait aucun problème. Pourtant, c’est ce qui arrive à chaque fois. » Arsène Wenger a jeté un pavé dans la mare, la semaine dernière, dans les médias britanniques. Une déclaration qui, apparemment, a fait réagir la FIFA.
Souvent critiquée sur le sujet, la bande à Blatter semble disposée à renforcer sa lutte contre le dopage. C’est, en tout cas, ce qui peut ressortir d’un communiqué dans lequel la Fédération internationale annonce l’utilisation d’un profil biologique des joueurs lors des prochaines grandes compétitions. Une méthode déjà utilisée dans le cyclisme depuis cinq ans.
« La Fifa envisage de mettre en place ce nouvel outil, comprenant un profil sanguin et un profil stéroïdien obtenu à partir des urines, lors de la Coupe des confédérations 2013 et de la Coupe du monde 2014. Chaque joueur participant à ces tournois sera soumis à des tests en compétition et hors compétition. »
Une initiative saluée par le président de l’Agence mondiale antidopage (AMA), John Fahey, qui avait déclaré récemment que le football ne faisait pas assez de contrôles concernant l’EPO. « Nous sommes très satisfaits de l’engagement de la FIFA de mettre en place ce dispositif, non seulement pour la Coupe du monde 2014, mais aussi dès la Coupe des confédérations en juin prochain. »
La FIFA dépensera 2,5 millions de dollars (1,87 million d’euros) dans la lutte contre le dopage en 2014. Suffisant ?
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