La face cachée de Didier Deschamps
DD aurait-il joué à la diva turinoise ? C’est du moins ce que laisse penser le short que lui a taillé le directeur général de la Juve Jean-Claude Blanc, ce matin dans L’Equipe. Si Deschamps avait usé et abusé hier de la version elliptique, l’homme fort de la Vieille Dame, lui, parle clairement de désaccords. Ainsi, en substance, Deschamps aurait sérieusement les dents qui rayent le plancher. En termes de prérogatives d’abord, puisque ce dernier souhaitait avoir la mainmise ou presque sur les transferts. « Ce n’est pas l’entraîneur qui a le dernier mot sur les transferts. C’est comme ça. Chacun a son rôle. Il y a un directeur sportif, un entraîneur, un administrateur délégué, un président. Et l’entraîneur ne peut pas empiéter sur le domaine réservé d’une autre personne. Alors oui, je n’ai pas pu satisfaire Didier d’avoir des prérogatives étendues sur les transferts. » Mais le dossier ne s’arrêterait pas là. En plus de sa soif de pouvoir, DD est présenté comme un type vénal. Selon Jean-Claude Blanc, Deschamps n’aurait ainsi pas été satisfait par sa revalorisation salariale, « bien plus importante que les 100 000 euros évoqués par une partie des médias. » Explications. « Nous lui avions proposé une prolongation jusqu’en 2010, avec un salaire à la hausse qui aurait été encore plus élevé lors de la saison 2009-2010 qu’en 2008-2009 (…) Mais lui et son agent Jeannot Werth avaient des désirs trop éloignés des nôtres. » Envie, luxure, orgueil…Manquerait plus que Deschamps use de la colère pour riposter…
JF