Gillot a le vaccin

C’est pas encore la crise à Bordeaux, mais ça sent à plein nez la sinistrose. Parce qu’avec la série de quatre défaites consécutives, dont deux éliminations en Coupes de la Ligue et de France, il ne fait pas bon la ramener au paddock. Qui plus est quand le tenant du titre se fait sortir de la compétition par une CFA 2.

Ainsi, après les coups de gueule présidentiels dans la semaine, et l’esquive de Francis Gillot devant la presse à l’Ile-Rousse, le calme a semblé revenir au Haillan, avant de recevoir Saint-Étienne à Chaban-Delmas, dimanche (17h00). Parce que le père J-Lo, il en a vu d’autres.

« J’ai l’habitude, il n’y a pas de problème, ne vous faites pas de soucis pour moi, a tempéré le technicien, samedi, devant les journalistes. Vous savez, j’ai été trois ans à Sochaux, donc on est vacciné… J’y ai été soixante fois relégable, donc vous croyez que c’est ça qui va me faire douter ? Quand les joueurs sont blessés, il faut attendre qu’ils reviennent ; c’est pas plus compliqué que ça » , affirmait-il en suivant.

Mais alors, c’est la faute au manque d’attaquants ou à autre chose, du style les joueurs lâchent leur coach ? « Je ne parle pas de trahison dans le foot, on n’est pas en temps de guerre, hein ! Il ne faut pas exagérer non plus… Les joueurs, ils sont aussi déçus que moi, le staff et le club, ajoutait Droopy. Vous faites un match de coupe contre les U19 : si vous faites 0-0, vous êtes susceptibles de perdre aux tirs au but ! Après, on a les occases, mais on ne les met pas. Faut pas regretter, fallait les mettre. »

Bon après tout, les Girondins sont 9es, à six points de la 4e place, gardée par les Verts. Y a pire, non ?