Forza Napoli !
Après avoir fait illusion, et même forte impression durant une bonne partie de la saison, le Napoli n’a pu obtenir mieux qu’une 12e place en Serie A.
Prometteur puis décevant, le club de Campanie, qui a soufflé le chaud et le froid au pied du Vésuve, a décidé via son président Aurelio De Laurentiis, de redonner un coup de fouet à une formation n’ayant pu réunir que 20 000 personnes dans son antre de San Paolo (qui en contient près de quatre fois plus), lors de la dernière journée de championnat (pour une victoire 3-0 face au Chievo).
Un triste constat pour une entité mythique, qui vient cependant de faire signer pour une durée de cinq ans l’attaquant de l’Udinese Fabio Quagliarella. Un bien joli coup !
Et l’achat du régional de l’étape (né à Castellammare di Stabia), âgé de 26 ans, auteur de 11 buts en 37 matches et international, s’inscrit d’ores et déjà dans un projet que le puissant boss veut très couleurs locales.
Ainsi, le producteur hollywoodien a décrété qu’à l’avenir, les joueurs ciel et blanc devraient être en majorité issus du sérail. Un phénomène déjà taxé de l’autre côté des Alpes, de “napolizzazione” aigüe.
Une politique ambitieuse, aussi, pour un effectif ne comptant actuellement que cinq joueurs originaires du cru (Paolo Cannavaro, Gianluca Grava, Gennaro Iezzo, Luigi Sepe et Luigi Vitale), sur 29 professionnels recensés, dont un seul est né à Naples (Cannavaro). Et fort de 11 étrangers dans ses rangs…
Ou le pari fou d’un homme, considérant par ailleurs Ezequiel Lavezzi comme un enfant du pays.
Remember Diego…