Fiorèse nostalgique
Fabrice Fiorèse va sans doute regretter longtemps son départ du PSG vers la Canebière. Dans une interview accordée au journal Le foot ! Paris, la tête à claques, qui évolue en D2 à Amiens, est revenue sur son passage Porte de Saint-Cloud.
Le joueur, qui fut recruté par Luis Fernandez, a constaté, et à juste titre, que depuis son départ, le PSG n’a pas trouvé de milieu droit pour le remplacer : « Je me suis toujours dit que l’on n’était pas indispensable dans un club. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est une petite fierté d’entendre certaines personnes dire que Paris n’a toujours pas trouvé mon remplaçant. Ça montre que j’ai fait du bon boulot et j’en suis fier » glisse l’ami de Fred Déhu.
Ce qui selon lui se ressent dans le système de jeu actuel : « Avec Bernard Mendy, ils mangent leur pain noir. Rien que le fait de se dire que le club cherche toujours un côté droit performant, ça veut tout dire. Même dans l’axe de l’attaque, ils n’ont pas trouvé la bonne carburation. Pedro l’avait trouvée et malgré son âge, il est capable de mettre deux buts en 30 minutes. Ça veut tout dire » . Mendy appréciera…
Concernant les supporters parisiens, Fio ne se montre pas rancunier : « Je le regrette encore aujourd’hui, je ne me suis pas rendu compte que j’étais vraiment aimé dans ce club et soutenu par tous ces supporters. J’aurais vraiment pris ce risque de continuer malgré l’entraîneur (Vahid nldr). Avec le temps, j’ai compris la haine qu’ils avaient à un certain moment…J’ai toujours dit que je n’en voudrais jamais aux supporters de Paris. On a vécu des moments forts ensemble. Malheureusement, le supporter lit les journaux et écoute plus un entraîneur qu’un joueur. Aujourd’hui, ils ont compris la véritable histoire. Je n’ai rien à me reprocher. Le seul regret que j’ai, c’est que sans cette histoire, je serais encore au club et que je serais encore en train de me battre pour cette équipe » .
Alors coup de comm’ destiné à faire un come-back dans la capitale ? Une chose est sûre, La Bruyère avait raison quand il disait que « Regretter ce que l’on aime est un bien, en comparaison de vivre avec ce que l’on hait » .
DS