Farias, un pétard mouillé à Lorient ?
Ernesto Farias, voilà un nom plus glamour que Dédé Gignac. L’attaquant de River Plate, remis de son échec cuisant à Palerme lors de sa courte saison en 2004, s’apprêterait à débarquer à Lorient. « Je crois que c’est le moment de retourner en Europe, j’ai 27 ans, je suis mûr, j’ai l’âge idéal » , avance-t-il dans le quotidien sportif Olé.
Le journal affirme même que les deux clubs seraient d’ores et déjà parvenus à un accord sur le transfert, dont le montant s’élèverait à 2,9 millions d’euros.
Voilà donc une nouvelle qui devrait faire rire jaune Robert Budzynski, l’ancien directeur sportif du FCNA. Car, à Nantes, prononcer le nom chantant de Farias suffit à provoquer une réaction épidémique violente.
On se souvient de son transfert raté en 2004 pour 150 000 euros manquants. De quoi énerver le Bud, qui n’y était d’ailleurs pas allé par quatre chemins dans So Foot n°43. « Lolo Amisse me dit : ‘C’est lui que je veux Farias, c’est un Moldovan en plus technique’. Bref, tout semblait ok, et on a pris Bagayoko à la place, putain, mais merde » …
Pour autant, n’en fait-on pas trop avec Farias ? Car au vu de ses statistiques, celui que l’on surnomme ‘la touche’ en raison de ses dents en clavier de piano, est aujourd’hui bien loin de ses perfs de Goleador meurtrier lorsqu’il plantait une vingtaine de buts par saison à Estudiantes de la Plata.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est irrégulier. S’il a réussi à marquer 18 buts en 2005-2006, il n’en a collé que 7 la saison d’avant, et seulement cinq pour celle qui vient de se finir. Soit les perfs de Marouane Chamack, c’est dire…
JF