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De Zerbi : « Je ne suis pas imitateur »
Que la tactique.
Sur le banc de Sassuolo depuis deux saison, Robert De Zerbi a réussi à en faire l’une des équipes les plus séduisantes de Serie A. « Beaucoup d’observateurs pensent que je bouge mes joueurs comme des marionnettes. Erreur. J’étais un 10 anarchiste, comment je pourrais faire ? Je veux juste donner une langue commune à mes joueurs, rectifie le technicien italien dans la Gazetta dello Sport. Je veux des joueurs, pas des soldats. C’est à eux de décider quoi faire : l’action à faire, la solution à trouver. J’aime l’idée que deux joueurs se comprennent avec un regard. » D’autant que le football doit être évolutif pour De Zerbi : « J’aime les choses nouvelles sinon je me ramollis, précise-t-il avant de donner un exemple. Après la reprise post-Covid, Sassuolo est l’équipe qui a le plus utilisé les passes longues. Il y avait un motif tactique : il n’y avait plus les conditions pour jouer court. »
Une réussite dans la Botte qui ne manque pas d’attirer l’attention de certains grands clubs. « Je n’ai pas l’appréhension d’aller dans un grand club. Je vais peut-être rester dix ans à Sassuolo, ce n’est écrit nulle part que je dois rejoindre un grand club, nuance toutefois l’intéressé. Le Barça m’a appelé ? Non. Après, si vous demandez si je m’inspire du Barça de Guardiola, c’est évident. Mais je ne suis pas imitateur. J’étudie les équipes qui m’intéressent : la Roma de Spalletti, la pression haute de Mönchengladbach, la Sociedad, Alkmaar. »
Attendez qu’il découvre le SCO de l’éternel Stéphane Moulin.
TB