Dans un choc 100% brésilien extrêmement fermé, c’est Palmeiras qui est parvenu à forcer la décision en prolongation sur un exploit individuel de Paulinho (1-0, AP). Les tenants du titre de la Copa Libertadores sont au tapis, tandis que le club paulista est le premier qualifié pour les quarts de finale. Sans grande surprise, les deux équipes sont bien plus préoccupées par l’idée de ne pas laisser le moindre gramme d’oxygène à l’adversaire plutôt que d’essayer de jouer au foot, offrant un premier acte très physique mais sans le moindre spectacle.
La partie s’anime un tout petit peu au retour des vestiaires, entre les mèches allumées par Estêvão (remplacé dès l’heure de jeu) ou Richard Ríos, mais le dernier rempart carioca, John, veille au grain. Direction donc la prolongation. Pour 30 minutes d’ennui supplémentaires ? Très peu du goût de Paulinho, qui débloque enfin la situation d’un joli crochet à l’angle de la surface, avant de trouver le petit filet opposé (1-0, 100e). Totalement inoffensif jusqu’alors, Botafogo tente bien de se rebeller, mais ni Igor Jesus ni Vitinho ne parviennent à égaliser pour une équipe qui pourra regretter de ne pas avoir commencé à jouer plus tôt. Même l’expulsion de Gustavo Gómez pour une prise de judo sur Alexander Barboza n’y change rien : c’est Palmeiras qui défiera Chelsea ou Benfica en quarts de finale.
Leçon du jour : les clubs brésiliens ne sont donc pas invincibles.
En 2018, la touriste française Tiphaine Véron disparaissait au Japon alors qu’elle s’apprêtait à visiter les temples de Nikko. Depuis, sa famille se bat pour faire progresser une enquête délaissée par la police nippone. Enlèvement, séquestration, meurtre? Nous sommes partis sur ses traces.