Cassano règle ses comptes
Dans son autobiographie, Antonio Cassano livre quelques anecdotes croustillantes sur sa vie d’homme, mais aussi sur celle de footballeur. Petit aperçu.
L’enfant terrible égratigne sans remords certains de ses anciens coéquipiers, sans oublier de mettre un tacle appuyé à une partie des entraîneurs qui ont dû se farcir le boulet.
Et dans ce bouquin, l’attaquant de la Sampdoria en met plein la tête aux grosses pointures du Calcio. Après Claudio Gentile, c’est Fabio Capello qui en a pris pour son grade. L’actuel sélectionneur de l’Angleterre est qualifié de « faux » , ne valant « pas plus qu’une pièce de trois euros » .
Luciano Spalletti y a droit également. Le technicien chauve, dès son arrivée à la Roma, et quelques discours plus tard, a vite compris qu’il ne fallait pas titiller le joueur, qui l’a prestement remis en place.
Luigi Del Neri, lui, ne s’est vraisemblablement jamais fait comprendre du trublion en raison d’une diction et d’un accent incompréhensibles, car venant du Nord.
Côté partenaires, ce sont entre autres Gabriel Battistuta, « un type qui se prenait pour le meilleur » , et Totti, pourtant anciennement ami très proche, qui passent au crible du canonnier…
En revanche, l’un des rares à échapper au coup de serpe est Eugenio Fascetti, son entraîneur à Bari, lors de ses premières années en pro. Le Mister l’aurait alors sauvé et lui aurait évité de devenir un voyou en lui donnant sa chance au haut niveau.
Mais le meilleur moyen d’en savoir un peu plus sur sa vie, c’est encore de se procurer l’ouvrage.
LB, avec DM