Blanc, stade politique
A l’heure où Bordeaux commence à afficher arguments et ambitions, la question du grand stade, prévu pour l’horizon européen de 2016, fait débat. Un sujet qui ne laisse pas Laurent Blanc indifférent. « Il n’y a pas de problème… On peut rester avec le stade Chaban-Delmas encore pendant trente ou quarante ans, indique-t-il, sans que l’on sache vraiment si c’est du lard ou du cochon. Cela n’en posera aucun pour nous, mais ça coûtera énormément d’argent au contribuable, ajoute-t-il, un brin taquin. Parce que ce stade, chaque année, il lui coûte beaucoup d’argent. Mais quoi que l’on fasse, que l’on garde celui-là ou que l’on en construise un nouveau, le stade coûte beaucoup au contribuable. »
Une analyse qui dépasse largement le cadre sportif, selon le technicien. « Ça, ce sont des questions politiques, fait-il remarquer. Et moi, je ne veux pas rentrer là-dedans, parce que ce n’est pas mon domaine… Mais ça le deviendra peut-être. »
Car après tout, « Laurent Blanc Président » , ça sonne plutôt pas mal, non ?