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Batshuayi : « Wilmots parle, et ça me change beaucoup de Bielsa »
Repris pour la première fois en sélection nationale, Michy Batshuayi était manifestement un homme comblé au moment de s’adresser à la presse après l’entraînement de ce mardi avec les Diables rouges.
Depuis son baptême du feu avec la Belgique, l’attaquant de l’Olympique de Marseille a aussi retrouvé un entraîneur qui communique. Chose à laquelle il n’était manifestement plus habitué à Marseille : « Il m’explique son mode de fonctionnement, les objectifs de l’équipe et comment il compte les atteindre, me donne des conseils d’ancien attaquant de haut niveau… » , a ainsi rapporté le néo-diable avant de s’épancher sur les différences entre les deux hommes : « C’est vrai qu’il m’a déjà énormément parlé, et cela me change beaucoup de Marcelo Bielsa qui lui ne me dit jamais rien. Ni pourquoi je ne joue pas, ni pourquoi je joue, ni si j’ai bien ou mal joué. C’est un peu frustrant, mais bon, à chacun ses méthodes. »
Plus loin, celui qui pourrait profiter du forfait de Romelu Lukaku et des douleurs à la hanche ressentie par Christian Benteke pour obtenir ses premières minutes de jeu sous Marc Wilmots lors des deux prochains matchs à venir de la Belgique contre Chypre (le 28) et en Israël (le 31) établissait aussi des parallèles entre sa condition en club et en sélection : « De toute façon, ma situation est un peu la même ici qu’à Marseille. Je savais très bien en débarquant à l’OM qu’André-Pierre Gignac était le légitime titulaire, même si je ne m’attendais pas à ce qu’il marque autant de buts (16, ndlr). Mais j’ai su prouver que je pouvais également inscrire des goals (8, ndlr) et le remplacer efficacement au besoin. En attendant, j’espère prendre un jour sa place. »
Ses récentes statistiques plaident pour lui. En confiance, Batshuayi est un vrai plus pour l’OM. Une évolution sur le terrain qui, selon les dires du principal intéressé, le fait aussi grandir en dehors du pré : « J’ai énormément travaillé pour gommer les défauts qui m’avaient coûté une sélection pour le Mondial. J’y suis parvenu et c’était pourtant encore plus difficile après les superbes prestations de Divock Origi au Brésil. Je ne pensais d’ailleurs pas être cette fois repris. Maintenant, j’ai hâte de débuter sous ce maillot belge, tout en sachant que ce sera sans doute au mieux dans le rôle de joker. Comme à Marseille. La concurrence est extrêmement relevée. Mais ici aussi, tous ces grands joueurs m’ont accueilli avec gentillesse et simplicité. Pour moi, le temps des erreurs est passé. Je n’ai plus 19 ans, mais 21, et je me suis bien entouré… »
MG