Agim Cana attend le verdict
Le père de Lorik Cana et son ancien agent Patrick Mongai comparaissaient hier devant la 6e chambre du tribunal correctionnel de Marseille.
A l’origine de cette comparution, une enquête préliminaire ouverte en avril 2006 par le procureur Marc Cimamonti et portant sur les conditions du transfert du milieu de Paris à Marseille à l’été 2005.
Agim Cana est accusé d’avoir exercé illégalement la profession d’agent (il aurait touché une rétro-commission lors de la transaction) et d’avoir menacé le directeur sportif parisien de l’époque Jean-Michel Moutier (d’après 20Minutes, il lui aurait lancé un magnifique « Nous allons te montrer les méthodes albanaises » en mimant un pistolet…).
Mongai, de son côté, devait répondre de « complicité et recel d’exercice illégal de la profession d’agent de joueur, abus de biens sociaux ainsi que faux et usage de faux » .
L’enquête pointait notamment trois versements effectués entre mai 2005 et septembre 2006.
Des accusations contestées par son avocat, Fabrice Giletta, dans le journal La Marseillaise avant la comparution de son client : « Cela ne tient pas. Il n’y a aucun faux, les factures sont là. Le règlement de la Fifa autorise un père à représenter son fils. La Fédération n’a d’ailleurs pris aucune sanction disciplinaire. La rétrocession à des apporteurs d’affaires est une pratique courante » .
Cela n’a pas empêché le procureur de requérir 18 mois avec sursis et 130 000 euros d’amende contre Agim Cana et un an avec sursis, 230 000 euros d’amende et trois ans d’interdiction d’exercer contre Patrick Mongai.
Verdict à suivre.