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Adil Rami : « Je suis sensible »

Nouvelle recrue du FC Séville, Adil Rami va retrouver la Liga dans une dizaine de jours. Un championnat au sein duquel il a déjà évolué de 2011 à 2013 avec Valence.
À 29 ans, le défenseur central (26 sélections, 1 but) est revenu en longueur sur sa jeunesse dans les colonnes de France Football. « Ma mère a eu le courage d’élever seule quatre enfants: moi, mon frère et mes deux sœurs. C’est une responsabilité énorme et c’est très, très, très difficile. Tout le monde lui en est reconnaissant (…) Je suis sensible, mais ça ne m’empêche pas d’être un gladiateur sur un terrain, pose le néo-Sévillan. La présence de ma mère a fait que je n’ai pas ressenti l’absence de mon père. Il ne nous manquait absolument rien à la maison. Aujourd’hui, J’ai ma mère au téléphone deux fois par jour, parfois trois. »
Avant d’exploser au LOSC, Adil Rami était « mécanicien pour le parc automobile de la mairie de Fréjus » . C’était un peu moins sa vocation apparement : « Les plaquettes de frein, ça allait, mais pour les grandes réparations, il fallait des collègues reconnus avec moi. Je ne voulais pas faire ça, je voulais être footballeur professionnel. Aujourd’hui, je suis encore debout (…) Ça m’est arrivé qu’on me dise: « C’est bon, maintenant, cette histoire du mécanicien. Ça fait quelques années que t’es pro, va falloir que ton image change! » Mais moi, je suis fier de mon parcours. »
Toujours est-il que le Français ne devrait pas disputer la Supercoupe d’Europe ce mardi. Si seulement maman lui avait recommandé de ne pas manger n’importe quoi…
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