- Brésil
- Internacional
Un coach brésilien a un vrai problème avec la couleur rose
Il n’y a pas que Neymar qui veut sauver les siens.
Pour la huitième fois de sa carrière, Abel Braga, ancien entraîneur de l’OM en 2000, va s’asseoir sur le banc du Sport Club Internacional. À 73 ans, tout juste sorti de sa retraite, l’ancien international brésilien s’est très vite fait remarquer en conférence de presse.
Présenté ce dimanche, le vieux briscard a dégainé une blague bien lourde sur un maillot rose du club, déclenchant une polémique express : « Je ne veux plus que mon équipe s’entraîne avec des maillots roses, on dirait une équipe de pédés. » Le ton est donné.
Abel Braga em entrevista coletiva no Inter:
"Eu não quero a porra do meu time treinando de camisa rosa, parece time de viado"
É inacreditável como os treinadores do Inter parece que são instruídos a falar merda kkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkpic.twitter.com/KlGqtfxYJ5
— Bagrescore Brazil (@BagrescoreBr) November 30, 2025
Abel Braga em entrevista coletiva no Inter: "Eu não quero a porra do meu time treinando de camisa rosa, parece time de viado" É inacreditável como os treinadores do Inter parece que são instruídos a falar merda kkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkpic.twitter.com/KlGqtfxYJ5
— Bagrescore Brazil (@BagrescoreBr) November 30, 2025
Les excuses arrivent
Dans la foulée, via les réseaux sociaux, le nouvel-ancien entraîneur des Colorados est revenu sur ses propos : « Supporters et supportrices colorados, tout d’abord je reconnais que je n’ai pas fait une bonne remarque à propos de la couleur rose pendant ma conférence de presse. Avant que cela ne se propage, je présente mes excuses. Les couleurs ne définissent pas les genres. Ce qui définit, c’est le caractère. L’Internacional a besoin de paix et de beaucoup de travail. Allez, allez Inter ! »
Actuel 17e du Championnat brésilien, l’Inter doit réagir lors des deux dernières journées pour éviter une deuxième relégation historique, la première remontant à 2016 pour un club fondé en 1909. Le pompier Abelão reprend donc du service jusqu’à la fin de l’année, sans salaire, par amour du club, pendant que l’Inter joue sa survie face à São Paulo et Bragantino.
Et il pourra ensuite faire carrière aux État-Unis, où on s’indigne pour des pull roses.
Le championnat brésilien suspendu pour deux journéesSF



























