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Bosman condamné à la prison
Le 15 décembre 2011, Jean-Marc Bosman avait soif. Mais face au refus de sa compagne de l’époque de lui accorder « un dernier verre » , l’homme rendu célèbre par l’arrêt du même nom (Arrêt Bosman du 15 décembre 1995) a pété les plombs. Furax, JM sort de ses gonds et assène un coup de poing au visage de son amie. Et pour aller jusqu’au bout de sa connerie, il passe ensuite ses nerfs sur la fille de la pauvre victime.
Condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Liège pour ce dérapage des plus odieux, l’ex-footballeur belge avait pourtant profité d’une suspension du prononcé, à condition de suivre quelques règles strictes : l’obligation de suivre une psychothérapie, une formation de gestion de la violence et de se soumettre à des analyses sanguines et urinaires. Finalement, n’ayant pas satisfait à toutes ces mesures préventives, le tribunal a révisé son jugement le 13 janvier 2013 et a levé la suspension du prononcé. Il pourra tout de même faire appel de cette décision, puisque son arrestation immédiate n’a pas été ordonnée.
L’homme qui a généralisé la libre circulation des footballeurs à travers l’Europe entre 4 murs. L’ironie est parfois cruelle…
ALG