Blanc, 100e
Il fut un temps où Laurent Blanc entraîna pour la première fois. Dimanche, il dirigera les Girondins pour la 100e de sa jeune carrière de coach. Un truc qui lui convient, sans plus. « Ça prouve que le temps passe assez vite, finalement » , a d’abord lâché le « Président » . Cache ta joie ! « Pour un entraîneur, quand c’est le cas, c’est à mon avis une bonne chose, parce que parfois, il peut aussi être très long, a-t-il ajouté. Je me souviens du premier match, et j’espère que je me souviendrai du dernier, ce dont je ne doute pas. La centième, ça risque d’être un chiffre important… Cela signifie aussi que durant ces trois saisons, nous avons fait de bonnes choses. Ceci dit, ça ne nous rajeunit pas. »
Bon, au niveau enthousiasme, on a vu mieux. Et dimanche, c’est aussi la possibilité de s’offrir un petit cadeau. « Mais ce n’est pas un anniversaire, ce n’est rien du tout, s’est interrogé le technicien aquitain, visiblement déconnecté du calendrier sentimental. Ah oui, c’est la Saint-Valentin… Alors de côté-là, il y a peut-être quelque chose à gratter. » Comme un succès face à Saint-Étienne, par exemple ? « Je ne fais pas plus cas de mon centième match que cela, et comme pour les autres, on espère toujours gagner. »
Pour la déclaration d’amour, on repassera, donc.