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Bein demande à la FIFA de sévir contre le piratage
Le conflit géopolitique entre le Qatar et l’Arabie saoudite s’invite sur le terrain des médias.
À moins de trois semaines du début de la compétition, le groupe BeiN Media , qui détient les droits de diffusion du Mondial, dénonce une chaîne pirate de l’opérateur Arabsat qui retransmettra (illégalement) ses programmes durant l’été. Et le principal actionnaire de cet opérateur n’est autre que l’Arabie saoudite, avec laquelle le Qatar entretient des relations pour le moins tendues.
Cette chaîne qui devrait pirater les 64 rencontres du Mondial, c’est BeoutQ, une chaîne au nom suggestif qui a vu le jour l’été dernier. Et pour un peu plus de 100 dollars par an, les utilisateurs au Moyen-Orient devraient pouvoir profiter de l’ensemble des rencontres du tournoi. Mais BeiN Media ne compte pas en rester là et devrait contre-attaquer.
Le groupe qatari pourrait notamment proposer les matchs des équipes arabes gratuitement en Tunisie, au Maroc, en Égypte et… en Arabie saoudite ! De plus, les responsables de la chaîne ont aussi demandé à la FIFA d’intervenir. « Nous avons demandé à la FIFA d’entreprendre une action légale directe contre Arabsat et les indications dont nous disposons montrent qu’ils sont derrière cela » , a ainsi déclaré à l’AFP Sophie Jordan, directrice juridique de beIN Media.
MA