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Zlatan guide les siens

Par Simon Capelli-Welter
Zlatan guide les siens

Thiago Silva et Alex derrière, Verratti au milieu, Ibrahimović devant : le PSG a une colonne vertébrale à faire pâlir plus d'une équipe dans cette Ligue des champions. Alors si, en plus, Matuidi, Chantôme, Ménez et Jallet s'y mettent...

Sirigu (5,5) : Pour pinailler, on dira qu’il aurait pu effectuer de meilleurs relances au pied. Mais c’est vraiment pour pinailler, parce que, de tout le match, Salvatore n’a pas eu grand-chose à faire (donc à rater) jusqu’à cette 87e minute, et ce centre-tir de Veloso…

Jallet 5,5 : Volontaire, il avait carte blanche pour monter. Il s’en est donné à cœur joie, même si le besoin ne s’en faisait pas toujours ressentir. Du coup, le côté droit du PSG s’est parfois retrouvé, paradoxalement, surchargé. L’envie d’aller se frotter à Taiwo sans doute.

Thiago Silva (6,5) : Pour un mec qui n’avait pas joué depuis le 15 août, il a été serein de chez serein. La force tranquille, c’est lui, malgré ce drôle de ballon en retrait qui aurait pu coûter cher. Mais largement compensé par ce but, pour son premier match, sur un geste plus que correct pour un défenseur central, parce qu’il n’y avait pas tant de place que ça pour la glisser dans les filets.

Alex (6) : Costaud, solide, toujours aussi fort dans les duels et, en plus, dans le sillon de Thiago Silva, il y est allé de son but sur corner, d’une belle reprise de volée. D’ailleurs, il peut remercier Taiwo de l’avoir oublié sur ce corner.

Maxwell (5) : S’il est peu monté, sans doute pour compenser l’enthousiasme de Jallet de l’autre côté, derrière, il a tenu la baraque. Et après tout, c’est ce que Don Carlo lui demande.

Verratti (6) : Un bon crochet sur l’un de ses premiers ballons, pour effacer d’un dribble le pressing ukrainien. Dans la foulée, tous les ballons passaient par lui et le PSG d’affirmer son emprise sur son adversaire. Le petit Verratti, lui, est toujours aussi superbe de vice et de de vertu. Cet enchaînement dribble derrière la jambe d’appui (sa signature), crochet et petit exter’ pour lancer Chantôme a d’ailleurs entraîné les « Verratti Verratti » de la part du Parc qui, comme à son habitude, ne s’y trompe pas. Toutefois, il a fini franchement éclaté. Faudrait peut-être penser à le faire reposer un peu au prochain match…

Matuidi (6) : En piston gauche, il a encore une fois été à son avantage, que ce soit dans le jeu ou plus encore dans le placement. Il a joué juste, s’est au moins aussi bien déplacé et commence à vraiment trouver ses marques dans ce rôle de piston gauche dans le Meccano de Carlo.

Chantôme (5,5) : Pareil que Blaise, mais en milieu droit, en un tout petit peu moins bien. Mais en même temps, il a moins de repères et de temps de jeu, et le voir aussi à l’aise dans ce milieu, en Ligue des champions, est plutôt une bonne nouvelle.

Pastore (5,5) : Un nouveau début de match inquiétant. Trop de pertes de balle. Mais cette superbe ouverture pour Ménez, qui amène le péno. Puis un mauvais choix lors de cette remontée en appui avec Ibra. Puis un autre suite au tacle de ninja de Zlatan. Puis une belle passe en première intention pour Ménez. Et puis enfin, en seconde mi-temps, il s’est moins compliqué la vie et, forcément, il y a eu du mieux. De vrais belles passes comme il en a le secret, un enchaînement qui aurait mérité mieux et une récompense en guise de but, sur lequel il peut remercier Nene d’avoir fini par lui lâcher, et le gardien adverse de l’avoir laissé passer.

Ménez (6) : Aurait pu, aurait dû même, décaler Pastore sur la première offensive parisienne. Derrière, il sert bien l’Argentin, qui avait fait un bon appel croisé. Tout son match annoncé dès ses deux premiers ballons. Car Jérémy mange toujours un peu, mais se montre surtout aussi dangereux et tranchant. Un gros match, vraiment, même si Jérémy laisse encore un peu l’impression de ne pas toujours savoir quoi faire de son talent.

Ibrahimović (6) : Premier but en Ligue des champions pour PSG version qatari, c’est pour lui. Un plat du pied contre pied parfait. Aussi, rien que pour avoir montré la voie et l’attitude à avoir aux siens, il confirme son statut de star et gratifie la rencontre de ses éclairs. Comme cette pichenette au second poteau, certes un peu trop dilettante, ou cette super passe pour Ménez plein axe. Plus surprenant, il a œuvré au pressing, et même veillé à son replacement. Du coup, il est sorti tout cuit, mais le boulot était fait et bien fait. En fait, Ibra c’est Cobra, sauf que son flingue, lui, il l’a greffé dans sa jambe.

Par Simon Capelli-Welter

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