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« Weah nous a donné une leçon de foot »

Propos recueillis par Arnaud Clement
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Jacky et Ben-J sont de retour, t'entends pas ou quoi ? 16 ans après Le bilan, le tandem de Garges-Sarcelles revient avec son cinquième album, Valeur sûre. Aussi à l'aise mic' en main que sur un terrain, les Neg' Marrons ont accepté de causer ballon rond et d'évoquer des thèmes divers, du Garges Djibson Futsal à leurs très nombreux potes footballeurs ou Raymond Domenech en passant par la France black-blanc-beur.

Il y a 20 ans, on vous découvrait avec le single « La Monnaie » . Avec ce refrain : « C’est la monnaie qui dirige le monde, c’est la monnaie qui dirige la Terre. » En football, la monnaie est très présente. Touche-t-elle des pans entiers de votre passion ? Ben-J : Pas vraiment, derrière toute grosse institution, il y a forcément une économie, des dessous de table, des choses qu’on ne voit pas… On reste focalisés sur le sport, la performance des athlètes, le côté Coubertin, la compétition. Voir des gens qui donnent tout pour être performants, c’est ce qui nous importe.Jacky : On entend beaucoup dire que les joueurs de foot sont surpayés, mais je ne pense pas. Pour arriver à ce niveau-là, il y a beaucoup d’années de sacrifices, d’efforts. Ces gens mettent un peu leur vie entre parenthèses pour y arriver. Et derrière, ça génère aussi énormément d’argent avec tous les business que ça enclenche, ce n’est pas seulement un bonhomme qui court derrière un ballon comme on peut l’entendre, donc c’est normal que les joueurs tirent aussi profit de tout ce que ça génère.

Plus largement, vous comprenez le « foot-bashing » ? Ben-J : De moins en moins… Tout le monde a droit à l’erreur, mais chacun y va quand même de son petit commentaire et ça pollue l’esprit sportif. Ce sont des valeurs qu’on prône. Le fils de Jacky fait du football…Jacky : D’ailleurs aujourd’hui, je ne pourrai pas être à son entraînement à cause de vous. (Rires) Ben-J :

Le sport cultive un état d’esprit, la patience, l’esprit collectif… C’est une école de la vie !

Le mien fait du basket aussi, et ces valeurs sportives procurent du bien-être à nos enfants. En plus, ça cultive un état d’esprit, la patience, l’esprit collectif… C’est une école de la vie ! Donc voir ces médias qui mettent tout le temps la lumière sur ces petits aspects négatifs, dans tous les domaines d’ailleurs, je le comprends de moins en moins. Jacky : On cherche le buzz, la petite bête. Donc on va aller chercher le petit truc négatif à mettre en lumière…Ben-J : C’est un peu l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Là, le verre est aux trois quarts plein, il y a un tout petit vide, mais on se focalise quand même là-dessus et c’est dommage.

Comment s’est faite la rencontre entre vous deux et ce sport…Ben-J : Nos premiers souvenirs de foot, c’est au quartier, rue Case-Nègres à Garges-Sarcelles, où on s’est rencontrés avec Jacky. Et quand on est gamins, là-bas, il n’y a pas grand-chose à faire, on passe le temps, on se vanne un peu, et on pratique un sport qui s’appelle le tennis-ballon. Donc je me suis retrouvé à consoler Jacky à chaque fois que je le battais… (Rires) Jacky : Qu’est-ce qu’il faut pas entendre… On va laisser planer le doute pour les lecteurs, hein !Ben-J : Donc voilà, c’est une des activités qu’on pratiquait souvent. Mais ce sont des bons souvenirs. Quand on était en vacances et qu’on ne pouvait pas partir, on pouvait se taper des sessions de 4 ou 5 heures. On arrivait à 13 heures, on repartait à 18 ou 19 heures.Jacky : Le foot, c’est l’un des sports où, que tu sois riche ou pauvre, ça réunit. Donc on a passé du temps sur notre terrain, le parking, et on y a passé pas mal de journées. Et quand Ben-J s’est inscrit au foot, j’ai pris une autre direction, mais ça reste aussi de bons souvenirs.

Vidéo


Et à Garges ou Sarcelles, le lien entre les jeunes et ce sport est-il toujours aussi fort ? Certains rappeurs ou footballeurs assurent que ça joue beaucoup moins en bas des immeubles aujourd’hui…Ben-J : Franchement, c’est pas faux. Chaque fois que je passe là où on a grandi, je vois moins de petits avec un ballon. Mais ça ne veut pas dire que les clubs désemplissent par exemple. Il y a toujours plus de gamins qui ont leur licence.

Tu le constates avec ton petit ça, Jacky ?Jacky :

Peut-être qu’à un certain âge, le football n’est plus la même priorité que pour nous à leur âge, il y a peut-être d’autres délires.

Oui, les entraînements sont « full » et même quand il y a des matchs, les clubs sont bien remplis. Peut-être qu’à un certain âge, le football n’est plus la même priorité que pour nous à leur âge, il y a peut-être d’autres délires. Mais il y a d’autres pratiques qui se sont développées aussi, comme le futsal ou le five. On ne l’avait pas à notre époque. Ben-J : Et sans trop se plaindre sur notre sort, aujourd’hui, les jeunes ont la facilité d’aller se promener, d’aller au ciné, d’avoir de nouvelles technologies et un tas d’activités annexes qui leur permettent de ne pas rester en bas des immeubles à tuer le temps. Nous, on avait le sport, la musique et la vanne de quartier, qui est aussi une activité sportive. Il faut être prêt !Jacky : De la gymnastique vocale !

Vous êtes tous les deux originaires de pays africains, le Cap-Vert pour toi Jacky, le Congo-Brazzaville pour toi Ben-J. Dès lors qu’on traverse les frontières pour ces contrées, ce lien entre humains et ballon rond est-il d’une autre nature ?Ben-J : Je trouve que c’est le même engouement, avec une ferveur parfois plus prononcée malgré le peu de moyens. Quand j’arrive en Afrique, ce qui me marque, c’est de voir ces gamins jouer au foot dans des endroits pas du tout adaptés, avec des ballons pas très opérationnels… Mais ils s’amusent ! Ça dure des heures, il y a plein de petits matchs dans tous les quartiers, qu’il pleuve ou vente… C’est vraiment le sport de renommée mondiale qui excite toutes les classes sociales avec la même ferveur.Jacky : Aujourd’hui, le foot fait même plus rêver qu’à notre époque. On s’éclatait, on tuait le temps. Maintenant, c’est source d’espoir, puisque beaucoup de jeunes de quartier ont réussi et sont des stars, donc cela suscite un autre intérêt que les simples domaines sportif ou passionnel.Ben-J : De notre temps en plus, dans nos albums Panini, les idoles, c’était Platini, Trésor, Tigana… Pour nous, c’étaient des messieurs ! Ils avaient des grosses moustaches, on les voyait comme des tontons, donc on ne s’identifiait pas trop à eux. Maintenant, avec Benzema, Pogba, Neymar, nos gosses ont les mêmes coiffures, les mêmes sapes, les mêmes codes, donc ils se disent « Pourquoi pas nous ? »

Vous savez qu’en assemblant tous les joueurs natifs de Garges et Sarcelles, passés ou présents, il y aurait presque de quoi faire une équipe qui tient au moins autant la route que Troyes en L1 ?Ben-J : Ah oui, c’est possible. Il y a déjà Wissam Ben Yedder, forcément. Ensuite, euh… (Ils réfléchissent)

Il y en a un qui flambe en Premier League…Ben-J : Ah ouais, Mahrez ! À notre époque aussi, il y en avait quelques bons, comme Jean-Manuel Thétis (ex-Montpellier, Marseille, Séville, Ipswich Town… ndlr) notamment. Qui d’autres tu as en stock ?

Alors dans ma liste, j’ai aussi des ex-internationaux, comme Alain Couriol ou Philippe Christanval, un vainqueur de Coupe d’Europe, Didier Domi, et aussi Steve Yago, Jérôme Roussillon, Younousse Sankharé ou un expatrié à Grenade, Dimitri Foulquier… Vous en connaissez certains ?Ben-J :

D’ailleurs à Garges, il y a surtout une très belle équipe de futsal. Ça joue bien, le club se structure, le président est un bon ami.

Bien sûr. Jean-Manuel Thétis, on l’a bien connu à l’époque, mais ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de nouvelles… Wissam Ben Yedder aussi. D’ailleurs à Garges, il y a surtout une très belle équipe de futsal. Ça joue bien, le club se structure, le président est un bon ami et fait partie aussi des instances de la FFF. Et on a vu ce petit club parti de rien progresser et être aujourd’hui un club solide. (Le Garges Djibson Futsal est troisième du championnat de France actuellement, derrière le Sporting Paris et Kremlin-Bicêtre United, ndlr.)

La musique vous a offert de superbes rencontres, de Cesaria Evora aux Fugees en passant par Tyrone Downie, ancien des Wailers, pour ne citer qu’eux. Est-ce que votre carrière vous a aussi offert de belles rencontres dans l’univers du foot ?Ben-J : Bien sûr ! Déjà, dans la génération 1998-2000, on a eu la chance d’en côtoyer certains, que ce soit Lilian Thuram ou Sylvain Wiltord, que je vois aujourd’hui d’ailleurs. Nicolas Anelka, qu’on a beaucoup fréquenté à une époque aussi, un vrai bon gars à nous ! Je pense encore à Rio Mavuba.Jacky : Basile Boli aussi. On va en profiter aussi pour faire la passe à Mamadou Sakho, qu’on connaît bien et qui nous a cité sur RMC il y a quelques jours en interview. Il a même repris « Le Bilan » en chantant ! On a reçu quelques petits messages pour ça.Ben-J : On en a pas mal de toute façon de potes footeux. Je pense aussi à Jean-Alain Boumsong ou Karim Benzema.Jacky : Sans oublier notre très bon ami Jérôme Leroy !Ben-J : Ah, Jérôme Leroy, oui oui !Jacky : Un spécial big-up parce que c’est un vrai bon gars et on a passé quelques moments ensemble. Ben-J : Et tous ceux qu’on oublie, on les embrasse aussi.

Sur votre album, Valeur sûre, on retrouve le titre « Fast Food Music » , dans lequel vous taclez gentiment les rappeurs actuels. Jacky, on t’entend notamment lancer : « Que les mauvais se mouchent, que les baltringues se pushent, que les titulaires se mettent sur le terrain et les autres sur la touche. » Est-ce qu’il y a aussi du Fast food football ? Ben-J : Des étoiles filantes quoi… Dans le sport de haut niveau, je pense qu’on ne peut pas mentir. Il y a différentes raisons qui font que la performance en prend un coup parfois. Une blessure, une mauvaise entente avec un coach, un faible temps de jeu… Mais quand on arrive à haut niveau dans le sport, c’est pas comme la musique où il peut y avoir un effet de buzz. Soit tu es performant, soit tu ne l’es pas.Jacky : En studio, tu peux tricher. Avec l’auto-tune par exemple. « Tu sais pas chanter ? Pas grave, on peut faire de toi un chanteur déguisé… » Il y a plein de Zorro dans la musique, tu sais… (Rires)


Justement Jacky, Booba t’a plébiscité un jour pour que tu deviennes le sélectionneur du rap français en lieu et place de Laurent Bouneau sur Skyrock. Tu visualises déjà le 4-4-2 du rap français et ceux que tu laisserais sur le banc ?Jacky :

Le 4-4-2 du rap français ? En attaque, on peut mettre Booba déjà ! Je te mettrais aussi Lino, Dosseh et Rohff.

Sur la touche, je ne sais pas, mais sur le terrain, en attaque, on peut mettre Booba, déjà ! Je te mettrais aussi Lino. Derrière, Dosseh pour la nouvelle génération, Rohff aussi. Passi aussi. Ben-J : Niro aussi.Jacky : C’est comme en équipe de France, il faut des jeunes et des cadres ! Un alliage passé-présent, les anciens ne sont jamais bien loin. Il y a quand même une réflexion à pousser pour avoir des joueurs de haut niveau, qui tiennent dans la durée… On peut même rajouter Gims et Lefa…

Très parisien tout ça…Jacky : C’est vrai, Soprano a sa place aussi. Et puis on peut mettre Jacky et Ben-J, non ? (Rires)

Neg’marron, c’était le nom donné à un rebelle fuyant son propriétaire et gardant ses valeurs et sa culture africaine intacts… Puisqu’à Marseille, il y a un FC Neg’Marrons qui s’est créé il y a deux ans dans le 13e arrondissement, on vous propose d’imaginer l’équipe avec des joueurs qui sont de vrais neg’marrons dans l’état d’esprit… Jacky : Un neg’marron, c’est un rebelle, qui refuse la soumission, qui se bat pour sa liberté. Il y a des gens qui ont de la conviction dans le foot. Nicolas Anelka par exemple, il a sa place à 100 000%. Après, est-ce qu’on peut faire toute une équipe…Ben-J : Je mettrais Patrice Évra aussi, Mamadou Sakho, Samir Nasri… Pour moi, ce sont des joueurs parfois mal compris, à fort tempérament, mais qui restent performants. Malheureusement, le tempérament prend parfois plus d’importance que les résultats sportifs qu’ils amènent, en club comme en sélection.Jacky : Pensée aussi pour Hatem Ben Arfa ! Et un autre que j’aime, c’est le petit Thomas Lemar. J’ai entendu quelques interviews de lui, j’aime ce qu’il dégage. Jeune mais bon dans son jeu et dans sa manière de s’exprimer.


Un mec comme Benoît Assou-Ekotto, qui refuse les contrats de chaussures des équipementiers pour se payer ses pompes sur eBay, ça compte aussi ?Ben-J : Aussi, c’est bien que tu le cites ! C’était le voisin de Jacky au quartier.Jacky : C’est vrai, on habitait dans le même immeuble. À l’époque, c’était un mec cool, tranquille.Ben-J :

C’est bien d’avoir mis les couleurs de la Belgique sur la tour Eiffel après les attentats de Bruxelles. Mais l’a-t-on fait pour les attentats en Côte d’Ivoire, au Mali, en Tunisie ?

Je trouve que son message a du sens, même quand il s’est désolidarisé des joueurs portant un brassard noir après les attentats du 13 novembre. Pour te donner un exemple, ce matin, j’ai lu un commentaire sur Facebook, où quelqu’un a écrit : « Notre tour Eiffel est bien sélective. » Ça faisait référence au fait qu’elle a porté les couleurs de la Belgique, alors qu’il y a eu la Côte d’Ivoire, le Mali, la Tunisie et bien d’autres pays aussi touchés, mais pas d’hommage de la part de Paris, pas ces couleurs sur la tour Eiffel. Et Assou-Ekotto a voulu faire passer aussi ce message, je crois. On peut comprendre la proximité qu’on peut avoir avec la Belgique, mais on doit tous rester unis quoi qu’il arrive. Le message doit être porté avec la même force, quel que soit le pays où l’horreur se produit.

Au fil de votre carrière, vous avez été invités à une multitude d’événements ou d’initiatives autour du foot… Vous avez d’abord défié des champions du monde 98 quatre mois seulement après le 12 juillet. Vous gardez des souvenirs de ces moments ?Ben-J : Ah oui, d’excellents ! C’était à la Halle Carpentier et ce soir-là, pour être honnête, ce qui m’a le plus impressionné, c’est le jeu de George Weah. Il nous a donné une leçon de football, mais vraiment ! Je l’ai revu il y a quelques mois, on a passé deux ou trois jours ensemble et on en a reparlé d’ailleurs. C’était incroyable, ce jour-là. Quel phénomène… L’ambiance était excellente, et la musique et le football ne faisaient qu’un. Mais ce que George a fait sur le terrain ce soir-là… Pfffff, dingue !Jacky : C’est clair, une leçon !

La France black-blanc-beur, d’ailleurs, ça vous parlait à l’époque ?Ben-J : En fait, ce qui m’embête, c’est qu’avec ce genre de slogan, c’est comme si les gens découvraient qu’il y avait aussi des blacks et des beurs, alors qu’on a grandi dans un environnement par nature black-blanc-beur. Dans ce discours, il n’y a rien de fédérateur, même si ça fait plaisir de voir que c’est uni qu’on gagne des trophées. Mais mettre en lumière cette mixité, cette diversité, bof bof. (Rires) Jacky : Il y a des mots comme ça qui sont apparus, alors qu’on a grandi là-dedans. On a grandi avec des Français, des Italiens, des Portugais, des Camerounais, des Haïtiens, des Arabes, donc ce mélange, on a baigné dedans et ça a toujours été ça la France. Et on s’est tous senti français, toujours ! Mais à ce moment-là, c’est comme si on nous avait fait comprendre qu’on était différent et donc pas forcément français. Alors qu’on ne s’était jamais posé cette question ! Par des phrases politiques, des slogans ou des mots, on a mis des gens à l’écart.

On avance dans le temps et on vous retrouve sur la BO du dessin animé Foot 2 rue. Vous vouliez revivre le délire Olive et Tom en fait… Ben-J : C’est vrai que le délire avec Olivier, Tom, Mark Landers, les jumeaux, on y a un peu pensé…Jacky : On a d’ailleurs cru qu’on pourrait taper des retournés acrobatiques de fou dans la rue, mais non. (Rires) Ben-J : Ça nous a parlé parce que le foot se passe plus dans la rue que dans un club. Et un dessin animé, pourquoi pas, c’était une nouvelle expérience. L’exercice était amusant et pas très difficile : on avait juste à tendre la tête par la fenêtre pour voir les enfants jouer, crier, rigoler…

En 2011, Ben-J, on t’a vu avec MC Solaar à un tournoi rassemblant des médias, avec une guest-star de choix : Raymond Domenech. Tu as pu échanger avec lui ? Ben-J : Avec Raymond, on n’a pas échangé, mais on s’est affrontés. Bon, il n’a plus les mêmes jambes qu’à l’époque, forcément, mais il s’en sortait encore. Je pense que c’est un autre personnage mal compris. On a pu lui reprocher des trucs à un moment donné, on a été remontés contre ses propos ou ses choix de joueurs, nous les premiers, il n’a pas forcément eu de super résultats tout le temps, mais c’est une bonne personne. Il était là en toute simplicité, pour la bonne cause. Et puis il a coulé de l’eau sous les ponts depuis.

Enfin, une vraie interrogation : comment un Cap-Verdien et un Congolais d’origine en viennent à participer à une vidéo de soutien à la sélection camerounaise avant la Coupe du monde 2014, en compagnie de Dieudonné, Thomas N’Gijol ou Joseph-Antoine Bell ?Ben-J : Que tu me parles de ça, ça me fait penser qu’on a oublié de saluer nos potes Samuel Eto’o, Rigobert Song et Geremi d’ailleurs… Écoute, on a de très bons amis dans cette équipe, de vrais frérots, on les voit tous les trois assez régulièrement, on a beaucoup d’amis communs. On voulait leur apporter un vrai soutien.Jacky :

Les Lions indomptables, ça reste la première sélection africaine à jouer la Coupe du monde sans faire de la figuration, avec un quart de finale à la clé.

Nos meilleurs amis sont aussi camerounais, donc il y a une proximité de cœur et puis les Lions indomptables, ça reste la première sélection africaine à jouer la Coupe du monde sans faire de la figuration, avec un quart de finale à la clé si ma mémoire est bonne. On les a énormément soutenus.

Bon en 2014, ils se sont quand même bien fait dompter…Ben-J : Effectivement, on aurait souhaité qu’ils renouvellent l’exploit, mais bon, ça ne marche pas toujours hein. (Rires) On reste optimistes, après, il y a des histoires, comme les nationalités de ceux qui ont des bons niveaux et le choix entre plusieurs sélections. Mais les équipes africaines progressent, que ce soit le Ghana ou le Gabon, qui avancent… Même le Cap-Vert ! Jacky : La puissance de Ryan Mendes !

Plus d’infos : Le 5e album des Neg’Marrons, Valeur sûre, arrive dans les bacs le 8 avril. En concert le 2 juin au Trianon à Paris

Propos recueillis par Arnaud Clement

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