Sans vraiment trembler face à des Lensois trop imprécis dans les 30 derniers mètres, le PSG s’est facilement imposé (2-0) au Parc des Princes grâce à un doublé de Bradley Barcola. Une belle perf ternie par la blessure de trois nouveaux joueurs : Khvicha Kvaratskhelia, Lucas Beraldo et Lee Kang-in.
PSG 2-0 Lens
Buts : Barcola (15e, 51e) pour le PSG
Qui dit retour de trêve pour Paris dit turnover. Pas d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué, blessés. Pas de Marquinhos, Pacho, Fabián Ruiz, Nuno Mendes ou João Neves, préservés. Luis Enrique, lui, est en tribunes le bras en écharpe, forcément avec dans un coin de sa tête – même s’il ne l’avouera jamais – la première échéance européenne de la saison de mercredi, face à l’Atalanta, en Ligue des champions. Oui, tout était réuni pour que le PSG lâche des points face au RC Lens de Pierre Sage. Mais Bradley Barcola a endossé avec plaisir le costume de patron et porté ce PSG, grâce à un joli doublé, pour l’emmener vers un quatrième succès en autant de journées disputées. Énième preuve que ce Paris-là, champion d’Europe, n’a pas grand-chose à craindre dans son jardin de la concurrence trop affaiblie présente en Ligue 1.
Barcola, une fois
Sur une pelouse du Parc des Princes marquée par endroits par le récent passage des Bleus, les Parisiens et leur équipe A’ se tapent une mauvaise nouvelle d’entrée : un tacle rugueux d’Odsonne Edouard, ancien de la maison, sur Khvicha Kvaratskhelia qui hissera le drapeau blanc une grosse vingtaine de minutes plus tard. Paris accuse le coup et Lucas Beraldo n’est pas loin d’offrir un cadeau à Lens en obligeant Lucas Chevalier à user de ses mains sur une dangereuse passe en retrait. Heureusement pour Paris, le gamin du Nord rattrape la connerie en sortant du torse le coup franc indirect de Florian Thauvin, une belle illustration du capital confiance au plus haut qui règne dans les rangs parisiens.
La suite, c’est l’histoire d’un récital. Celui de Vitinha, d’abord. Omniprésent ce dimanche, le Portugais est partout, souvent juste, et c’est lui d’ailleurs qui lance dans la profondeur sur la gauche Bradley Barcola qui voit son tir enroulé nettoyer la lunette de Robin Risser (1-0, 15e). Un leadership partagé entre les deux hommes qui va permettre à Paris de maîtriser dans les grandes lignes son sujet dans ce premier acte, à l’exception d’une ultime banderille lensoise qui voit Lucas Hernandez à deux doigts d’inscrire un but contre son camp sur une tentative de Florian Thauvin.
Barcola, deux fois
Au retour des vestiaires, Barcola poursuit son opération de destruction cette fois-ci en solo : en percussion, plein axe, l’international français décoche un tir puissant qui va se loger dans le petit filet droit de Risser (2-0, 51e). Le break est fait, Paris est tranquille et va gérer son avance en bon père de famille jusqu’au coup de sifflet final. Avec deux nouvelles ombres au tableau, quand même : la sortie sur blessure de Lee Kang-in, touché au talon, puis celle de Beraldo sur civière du fait d’une cheville gauche douloureuse.
Un véritable point noir dans le bilan du jour pour Enrique et son staff qui le savent mieux que personne : pour réussir une grande saison, il faut aussi éviter autant que possible les pépins physiques. Ces derniers jours, on ne peut pas dire que la pièce soit souvent tombée du bon côté pour le Paris S-G. Pas forcément bon signe alors que la petite musique de la C1 arrive, elle qui sera suivie par l’enfer du Vélodrome. Même si pour l’instant, tout va bien.