Tu sais que tu aimes Beckenbauer quand…

… tu étais là en 74 et tu y croyais, même après la défaite contre la RDA.

… tu étais là en 90 et tu y croyais, même pendant les TAB contre l’Angleterre.

… tu étais là en 2006 et tu y croyais, jusqu’au match contre l’Italie.

… tu continues de porter des lunettes légèrement teintées, même si ce n’est plus la mode. Tant pis pour Terry Richardson.

… quand tu parles de Gerd Müller, tu l’appelles « Bob l’éponge carrée » .

… tu différencies parfaitement bien un Hollandais d’un Suédois.

… tu t’es fait gifler dans ta jeunesse.

… tu possèdes en VHS les 57 passages du Kaiser dans Sportstudio, le Stade 2 allemand.

… et tu t’es entraîné pendant des heures et des heures à taper dans un ballon posé sur une bière.

… peu importe les dernières révélations, ce qui compte pour toi, c’est le « Sommermärchen » en 2006.

… tu envies Jean-Paul II de l’avoir rencontré.

… tu es déjà revenu sur ta parole.

… tu connais par cœur les répliques de Libero, le film.

… pour toi, le mec de Sissi, c’est lui, personne d’autre.

… personne ne te séparera jamais de tes bons amis.

… tu traînes en survet Adidas rouge à bandes blanches.

… tu portes des Kaiser.

… tu n’aimes pas Arjen Robben. … tu n’aimes pas Lothar Matthäus. Même si lui t’aime.

… tu n’aimes pas Willy Sagnol. … tu n’aimes pas grand monde en fait.

… ah si, tu aimes Pelé. T’es bien le seul, d’ailleurs.

… tu aimes les choses simples, comme la soupe et le bricolage.

… tu ne passes pas tes vacances à Marseille.

… ni à Hambourg.

… tu te fais virer et tu racontes à tes potes que c’est toi qui as décidé de partir.

… tu offres toujours des écharpes en cadeau. Rien de plus classe. … tu as eu les cheveux permanentés.

… dans ta tête, le maillot extérieur de la NationalMannschaft est toujours vert.

… tu parles trop. Et plus personne ne t’écoute.
… tu as mangé les pires soupes possibles.

… et tu as vraiment pensé que ça te rendrait aussi fort que lui.

… tu t’es construit un banc tout seul.

… bref, tu as regardé toutes les pubs avec lui pour faire la même chose.

… ton épaule fait du freestyle.

… la réunification allemande, pour toi, c’est grâce à lui.

… en mai 76, à Glasgow, tu étais de son côté.

… comme au Parc des Princes un an plus tôt.

… et au Heysel encore avant. Pour les deux matchs.

… avec toujours la victoire au bout, évidemment.

… entre Johan Cruijff et lui, tu sais bien qui était vraiment le meilleur joueur.

… tu kiffes le five. Et tout le monde veut jouer avec toi, le seul gars à bien vouloir jouer derrière.

… en revanche, pour redescendre, c’est parfois plus compliqué. … tu joues au golf sur ton temps libre.

… la moitié de ton pays a eu un jour connaissance de ton numéro de portable.

… tu as fait exprès de te casser le bras.

… tu fais beaucoup d’hélicoptère.

… ton père t’a beaucoup déçu. Du coup, tu traînes de sale daddy issues. … tu n’aimes pas faire comme tout le monde.
… tu raffoles des bonbons.
… et des femmes.

… tu es un esthète.
… mais tu es avant tout un gagnant.
… tu n’acceptes que les recommandés.
… tu écoutes en boucle Ruby, Ruby, Rubyyyyyy. … tu manges une orange à chaque repas. Important pour la ligne.

… tu connais très bien les bienfaits des vitamines.
… tu ne recules pas devant un petit dessous de table.
… tu n’es pas de notre galaxie.

… tu ne comprends pas ce que les autres rockstars trouvent à Hambourg.
… tu as de la sympathie pour Thévenoud.
… tu connais l’importance du personnel d’entretien.
… tu ne trouves aucun problème à une Coupe du monde au Qatar. C’est intéressant comme première, non ?
… tu te renseignes sur l’obtention d’un titre de noblesse.
… tu signes sans regarder.

… tu ne comprends pas la hype Kevin Spacey. … tu ne goûtes guère aux bagarres. ON NE TOUCHE PAS À WILLY !

… 1860, ça te fait doucement rigoler depuis.

… tu n’es pas le meilleur des prophètes. … toi aussi, tu as un ami trop porté sur la bouteille. Hein, Gérard, que tu fais que picoler ?

… tu promènes tes chiens. En trottinant.
… tu as pleuré quand Stephan s’en est allé.
… ton fruit préféré reste le melon.
… tu ne trouves personne digne de ce nom pour te remplacer au CE.
… tu prends toujours les tickets-restaurant.
… tu as lu Nietzsche.
… tu es le meilleur.