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Top 50 : les meilleurs dribbleurs du championnat de France (10-1)

Par Adel Bentaha et Mathias Edwards

Pour célébrer le titre de meilleur dribbleur décerné par la LFP à partir de cette saison et dont Rayan Cherki a été le premier lauréat, So Foot a décidé de publier son Top 50 - purement subjectif - des meilleurs dribbleurs de l’histoire du championnat de France.

Mentions honorables

## - Mentions honorables

Avant de vous laisser vous écharper sur les dix derniers noms de ce classement des meilleurs dribbleurs de l’histoire du championnat de France, il était d’abord important de féliciter Rayan Cherki, premier vainqueur du trophée remis par la LFP. Il nous était aussi important de présenter une liste – non exhaustive – de noms non intégrés à ce classement, mais qui auraient pu en faire partie dans un top plus élargi :


  • Amisse
  • Aston
  • Ben Barek
  • Boga
  • Chalana
  • Cantona
  • Carnot
  • Dedebant
  • Delamontagne
  • Dembélé (Ousmane)
  • Dhorasoo
  • Di María
  • Diomède
  • Francescoli
  • Gallardo
  • Gava
  • Giresse
  • Giuly
  • Govou
  • Hoddle
  • Isabey
  • Keïta (Abdul Kader)
  • Lachuer
  • Leroy (Jérôme)
  • Lucas (Moura)
  • Martins (Corentin)
  • Mbappé
  • Micchiche
  • Messi
  • Mollo
  • Moravick
  • Moreau
  • N’Doram (Japhet)
  • Ndombele
  • Nivet
  • Pagis
  • Pelé (Abedi)
  • Platini
  • Raí
  • Saïfi
  • Thauvin
  • Touré (José)
  • Vahirua (Pascal)
  • Valderrama
  • Weah
  • Ujlaki
  • Zhegrova
  • Ziani (Karim)
  • Ziober
Denilson

#10 - Denilson

En échec sur sa banquise andalouse, l’otarie brésilienne débarque à Bordeaux à l’été 2005. En France, le Brésilien dont le transfert de São Paulo vers le Betis pour 32 millions d’Euros cinq ans auparavant fut le plus élevé de l’histoire, va apprendre la rigueur. Et pas que celle imposée par la pluie girondine. De la gnognotte comparée à celle qu’exige Ricardo, son coach chez les Marine et Blanc. En difficulté à son arrivée, Denílson de Oliveira Araújo bouclera finalement sa seule saison en France honorablement, une fois replacé dans l’axe, avec 33 rencontres disputées, sans jamais oublier d’offrir la touche de fantaisie qui fait se déplacer au stade.

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Franck Ribéry

#9 - Franck Ribéry

Le monde des dribbleurs se divise en deux catégories : la première regroupe les techniciens purs, capables d’embrouiller n’importe quel défenseur sur commande, même à l’arrêt. La seconde est faite d’athlètes qui basent leur jeu sur la technique et l’explosivité, capables à la sortie d’un crochet sorti de nulle part de semer les innocents chargés de s’occuper de leur cas. Franck Ribéry faisait partie des deux. Simple feu follet à ses débuts en L1, à Metz puis à l’OM, le Boulogne Boy ajoutera par la suite de sa palette d’ailier des skills de meneur de jeu capable d’autre chose que de perforer les défenses adverses une fois lancé, ce qui lui permettra de jouer au plus haut jusqu’à près de 40 ans.

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Karim Benzema

#8 - Karim Benzema

Avant de tout gagner chez les Meringues, la Benz’ a pris le temps de battre ses premiers œufs à Lyon, où il plante 66 buts entre 2005 et 2009. Particulièrement létal lors qu’il est aligné à gauche de l’attaque pour mieux s’appuyer sur John Carew ou Fred et repiquer au centre, le Brondillant traumatise rapidement les défenses de Ligue 1 grâce à sa vitesse et sa technique.

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Pascal Feindouno

#7 - Pascal Feindouno

« C’était un magicien. […] Je suis vraiment triste parce qu’il n’a pas fait la carrière qu’il méritait. En mesurant mes mots, s’il avait été mis à l’essai au Real Madrid… Au début, ils l’auraient pris un peu de haut et tout ça, mais à la fin de la semaine, ils le font signer en se disant qu’on a trouvé un phénomène. Sincèrement, en mesurant mes mots, en ayant joué en équipe de France avec des grands joueurs, c’était un joueur de très haut niveau ». Le compliment est signé Bafétimbi Gomis, qui l’a côtoyé à l’ASSE, dans l’émission Zack en roue libre. Mais est-ce la vie dont rêvait Pascal ? Aux fastes de la vie madrilène, le Guinéen préférait l’ambiance des discothèques de Bordeaux, de Lorient ou de Saint-Étienne, sur les dancefloors desquels il faisait valser ses conquêtes avec autant de délicatesse que les défenseurs de Ligue 1. Et après tout, pourquoi pas ?

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Augustine « Jay-Jay » Okocha

#6 - Augustine « Jay-Jay » Okocha

En réalité, Augustine Azuka Okocha ne s’appelle pas « Jay-Jay ». Et ce n’est pas plus mal, car on est en droit de douter que son dribble signature, la roulette pied droit enchaînée à une feinte de roulette pied gauche puis une feinte de corps aurait aujourd’hui été appelée une « Augustine ». Non, il s’agit bien d’une « Jay-Jay » funky en diable, qu’il concluait dès que possible par une frappe surpuissante. Mais ça, c’était lorsqu’il avait envie, ou que son corps fragile le lui permettait. Car comme tout artiste qui se respecte, Jay-Jay était un intermittent qui ne pondait pas ses plus belles pièces lorsqu’on les attendait le plus. Assister à une œuvre du maître ne se commandait pas, ni se méritait. Elle surgissait, lorsque ni ses coéquipiers, ni le public et encore moins ses adversaires ne s’y attendaient. Un saltimbanque.

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Eden Hazard

#5 - Eden Hazard

Avec un père prénommé Thierry, Eden était prédestiné à faire jerker l’Hexagone, puis l’Europe. Avec le LOSC, il débute à 16 ans en L1, un championnat dont il devient l’attraction principale dès ses 17 ans. C’est bien simple, personne ne peut résister au gamin de La Louvière qui transmet son bonheur d’être sur le terrain à tous les publics de France. Cette volonté de s’amuser avant tout, Eden Hazard la cultivera durant toute sa carrière, quitte à faire une croix sur une carrière madrilène trop exigeante à tous les niveaux. Eden Hazard, c’était avant tout le plaisir. Un plaisir pas égoïste, comme peut l’être celui d’autres tripoteurs. Eden, c’était le partage, avec ses coéquipiers comme avec le public, au détriment, donc, d’une carrière qui, bien que déjà énorme, aurait pu l’être davantage. Gloire à lui.

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Chris Waddle

#4 - Chris Waddle

À l’été 1989, c’est en véritable star que Christopher Roland Waddle est accueilli lorsqu’il débarque pour la première fois à l’aéroport Marseille-Provence. Le Britannique est en effet confondu avec un de ses compatriotes, membre du groupe Pink Floyd, qui doit se produire le soir même à Marseille. Le déjà international anglais, pour qui Tapie a déboursé 7 millions d’euros pour le sortir des Spurs de Tottenham, est quant à lui totalement anonyme dans le sud de la France, comme dans tout le pays. Cela ne va pas durer.

L’un des premiers faux pieds de l’histoire

Après trois mois d’adaptation légitimes, l’ailier gaucher va séduire tout le monde sur le Vieux-Port. D’abord en faisant le pitre sur le terrain avec des grimaces, bien aidé par une dégaine reconnaissable entre mille : mulet spectaculaire et dos courbé comme s’il portait tout le poids du monde sur les épaules. Mais surtout, en enchaînant les dribbles dévastateurs dans son couloir… droit.

L’Anglais fut en effet l’un des premiers « faux pieds » de l’histoire, à une époque où les ailiers gauchers jouaient à gauche et les droitiers à droite, avec pour consigne de longer les lignes de touche dans le seul but de centrer. Un rôle trop limité pour « Magic Chris », qui, en se plaçant à droite, déstabilisait les latéraux gauches du championnat, pas habitués à voir un ailier repiquer dans l’axe pour combiner avec ses avants-centres (ici Papin et Francescoli, excusez du peu). En trois saisons à l’Olympique de Marseille, et autant de titres de champion de France remportés, Chris Waddle marquera à jamais le club phocéen. À Marseille, comme dans tout le pays, tous ceux qui l’ont vu jouer se souviennent de ses dribbles chaloupés, de son crochet létal à ses accélérations laissant sur place n’importe quel innocent. Aujourd’hui encore, Waddle est une star sur la Canebière, où personne ne le prend pour un Pink Floyd.

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Ronaldinho

#3 - Ronaldinho

En juillet 2017, So Foot consacrait entièrement son numéro 148 à Ronaldo de Assis Moreira. On lui posait alors cette question : « Il y a des gestes que tu n’as jamais tentés en match ? » Réponse : « Non, tout ce que j’ai imaginé, je l’ai réalisé. Je suis un footballeur comblé à ce niveau-là, je n’ai aucune frustration. J’ai réalisé mes rêves, remporté tous les titres que je voulais. Ce que je voulais faire, je l’ai fait. Petit, j’étais toujours en train d’inventer des choses avec le ballon : je dribblais mon chien, les chaises, les tables, ma mère, ma sœur, j’essayais de me mettre en situation pour ensuite tout reproduire naturellement pendant les matchs. Après, tu sais, le football ça n’a jamais été aussi simple que : “Je rentre sur le terrain et je fais ce que j’ai prévu.” Il y a toujours un défenseur que tu n’avais pas anticipé, un partenaire qui ne joue pas comme tu l’avais imaginé, un arbitre qui t’empêche de réaliser ce que tu voulais. Donc il faut toujours improviser. Et je pense que c’est ma force : dans mon jeu, il y a 90% d’improvisation. Une passe du dos, par exemple, ce n’est pas un truc que tu prémédites, c’est du feeling. » C’est donc ça le secret de Ronaldinho : le feeling.

« Je dribblais des chaises, des chiens, alors pourquoi pas des joueurs professionnels ? »

De l’instinct et du bonheur, Ronaldinho en avait les dents, mais aussi les pieds. En deux ans de Ligue 1, le Brésilien a ainsi pris le temps de se présenter au monde. Et quel meilleur endroit que la Ville lumière pour briller. À Paris de 2001 à 2003, Ronnie a traîné en boîte de nuit, a cassé du rein et distribué du sourire un peu partout. « Lorsque je jouais, je ne me posais pas de question. Je n’avais pas de doute, pas de peur. J’étais presque inconscient, si j’avais quatre ou cinq adversaires devant moi, je me disais : “Ok, bah on va les dribbler.” Quand je suis devenu pro, on m’a fait comprendre qu’il fallait que je dribble pour marquer des buts. Mais franchement, le but, au départ, ce n’était pas vraiment un objectif. Si ça n’avait été que moi, j’aurais dribblé tout le monde et, arrivé sur la ligne de but, j’aurais fait demi-tour pour dribbler tout le monde encore une fois. » Foutue saudade.

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Neymar Jr.

#2 - Neymar Jr.

Que dire du passage de Neymar au Paris Saint-Germain qui n’ait pas encore été dit ? Mariage forcé ? Mariage raté ? Ou couple qui a simplement vécu son histoire passionnelle à fond ? Le phénomène brésilien a en tout cas donné bien du plaisir à la capitale, et à la France dans sa globalité. Lorsqu’il arrive au PSG en 2017 pour la somme record de 222 millions d’euros, l’accord était, de toute manière, assez clair : Neymar da Silva Santos Júnior allait marcher sur la Ligue 1.

Six saisons durant, le meneur de jeu a effectivement fait ce qu’il voulait des défenseurs. Chaque Français serait d’ailleurs capable de citer au moins une humiliation signée NJR. « Les joueurs de rue ont plus de vice et de malice que les autres, car ils doivent s’adapter depuis tout petits, à la surface sur laquelle ils jouent, nous détaillait-il dans le numéro 148 de So Foot. En football, la malice est bien souvent instinctive, mais je considère qu’elle peut aussi s’apprendre. Plus tu joues et plus tu deviens malicieux. J’ai commencé à jouer au football à 5 ans, et à l’époque, j’avais déjà compris qu’il fallait penser vite pour être plus habile que mes adversaires. »

Un générateur de frustration

Beaucoup trop fort pour une Ligue 1 qui n’était certainement pas prête à recevoir autant de talent chaque week-end, Neymar est d’ailleurs (et malheureusement) devenu la victime de sa réussite. La frustration aidant, bon nombre d’adversaires ont ainsi fait de lui une victime de tacles maladroits et d’interventions souvent à la limite du raisonnable. Et si certains avancent l’argument du « Neymar simulateur » pour justifier les chutes du Brésilien, la réalité est tout autre : Neymar se faisait littéralement découper en Ligue 1. Pas étonnant, dès lors, de l’avoir vu enchaîner les blessures à Paris (chose qu’il ne connaissait pas vraiment à Barcelone) et pas étonnant, non plus, d’avoir vu Monsieur Jérôme Brisard lui adresser un carton jaune pour avoir dribblé un joueur de Montpellier. Rabat-joie. Car oui, Neymar était tout simplement trop fort pour la Ligue 1.

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Hatem Ben Arfa

#1 - Hatem Ben Arfa

Il existe deux visions concernant Hatem Ben Arfa : celle du « petit con » ingérable, la faute à ses nombreux échecs en club, et celle qui fait du Clamartois un génie incompris. Mais toutes les visions amènent à un même constat : balle au pied, l’ancien international français est un des plus grands dribbleurs que la terre ait jamais porté. Pour le résumer, pas besoin de trop disserter. Ricardo Faty, qui l’a côtoyé à l’INF Clairefontaine, s’en charge : « Tout ce qu’il faisait, c’était à l’instinct. Ses feintes avec les hanches, je ne les ai encore jamais retrouvées chez qui que ce soit. Il est toujours allé plus vite que tout le monde dans sa maîtrise du ballon et dans la prise d’information. Sa feinte de frappe aussi est mortelle. Je dirais même que c’est son geste le plus impressionnant. Il envoyait deux mecs en tribunes sur une simple feinte de la semelle. »

Des coéquipiers spectateurs

Le style Ben Arfa existait en réalité déjà à l’adolescence, les tournois de jeunes se transformant en salles de spectacle, où le showman Hatem se produisait sous les yeux ébahis de ses coéquipiers.« À Clairefontaine, on nous interdisait de jouer les corners dans la surface, poursuit Faty. Il fallait les jouer à deux et toujours avec Hatem. Donc on lui passait le ballon et on regardait. Au départ, les adversaires osaient sortir de la surface pour essayer de lui prendre le ballon. Sauf qu’il les mélangeait et finissait toujours par créer une occasion, par la passe ou la frappe. Puis les équipes ont compris et ne sortaient plus sur corner. Mais le problème, c’est que le pied gauche de Hatem, c’était un sniper. Donc les défenseurs restaient dans leur surface, ce qui lui laissait le temps d’y entrer et d’enrouler son ballon, lucarne opposée. D’un point de vue technique, avec Abou Diaby et Francesco Totti, c’est le meilleur joueur qu’il m’ait été donné de côtoyer. Le plus fou avec Hatem, c’est qu’il ne jouait que lorsqu’il avait envie… ça lui a d’ailleurs peut-être coûté une carrière encore plus grande. Mais même avec son irrégularité, il a quand même réussi à laisser son nom dans le monde du football, et pas seulement en France. N’importe quel supporter sait qui est Hatem Ben Arfa et sait à quel point il a été fort. »

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Par Adel Bentaha et Mathias Edwards

Propos de Ricardo Faty recueillis par AB.

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