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Top 10 : Faillites des clubs italiens

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Top 10 : Faillites des clubs italiens

Dix tout rond, c'est le nombre de clubs qui ont disparu du football professionnel italien cet été. En effet, Parme n'est pas seul, il est même en très bonne compagnie. Tour d'horizon en compagnie des huissiers. « Pas la Nintendo, c'est au gosse. »

Varese, de la D3 à la D5

Relégué sportivement en Lega Pro au terme de la saison passée, le club lombard venait pourtant d’être racheté par un obscur entrepreneur libanais juste avant la sentence. Ali Zaeiter se retire finalement après quelques semaines et laisse les Biancorossi seuls face à leur destin. Personne ne rachètera ce club criblé de dettes et finaliste des play-offs pour la montée en Serie A contre la Sampdoria il y a trois ans. Grâce au maire, tifosi et quelques entrepreneurs locaux, le Varese Calcio SSD voit le jour et prend part au championnat d’Eccellenza lombarda (D6). Ce week-end, 1500 fidèles ont fait le déplacement à Besozzo pour assister à la large victoire 6-0.

Real Vicenza, de la D3 au néant

Un club qui aura eu une durée de vie de cinq ans, suffisant pour disputer deux saisons chez les pros et affronter le glorieux Vicenza Calcio dans un derby inédit. Mais une équipe suffit amplement à la ville de Vicence, c’est ce qu’en a déduit Lino Diquigiovanni que l’on avait déjà vu dans le cyclisme il y a une dizaine d’années. Paradoxalement, les finances étaient solides, mais le club n’a été inscrit à aucune division, conservant seulement ses équipes de jeunes. Ce fut une belle et sympathique épopée.

Venezia, de la D3 à la D4

Et une, et deux, et trois faillites ! Après 2005 et 2009, voilà 2015. Que c’est triste, Venise. Le Russe Yuri Korablin comptait ramener la ville-musée en Serie A comme il avait fait avec sa chère Kimkhi au pays. Loupé. Introuvable ces derniers mois, il a abandonné ses joueurs et laissé le club agoniser alors qu’il venait d’obtenir un maintien tranquille en Lega Pro. Faillite et fondation du FC Venezia dans la foulée par… l’Américain James Daniels qui a fait fortune dans le savon. Serie D, derby avec Mestre au programme et l’excellent directeur sportif Perinetti dans l’organigramme. Renaissance réussie avec une victoire 3-0 à Dro.

Monza, de la D3 à la D4

Si son circuit risque fort de disparaître du calendrier de la F1, son club lui n’a pas attendu. Vous voyez Parme ? Et bien Monza, c’est pareil, mais en pire, puisque personne n’en a parlé. Une autre expérience « étrangère » qui a mal tourné. Cette fois, c’est l’Anglo-Brésilien Armstrong Emery (successeur de… Seedorf), plein de bonnes intentions au départ, avant de prendre la fuite suite à un sombre crack financier. Les joueurs avaient pourtant réussi l’exploit de se maintenir aux play-out. Nicola Colombo (fils d’un ancien président du Milan) reprend les rênes et inscrit l’équipe en Serie D après 80 ans de professionnalisme sans jamais connaître l’élite. Nul 1-1 chez la Virtus Bergamo pour le début de la nouvelle aventure.

Grosseto, de la D3 à la D4

Les blagues les plus courtes sont les meilleures. Celle de Pietro Camilli aura duré bien trop longtemps, 15 ans et 40 coachs passés à la moulinette. Certes, il y a eu les play-offs pour la montée en Serie A en 2009, mais si c’est pour finir par une faillite après deux années en Lega Pro, à quoi bon ? Non inscrit chez les pros malgré le maintien, le club toscan est repris par Max Pincione, un commerçant de diamants italo-américain à la tête de Pescara il y a quelques années. Serie D et victoire 2-0 chez Trastevere ce week-end.

Barletta, de la D3 à la D5

Sept saisons anonymes de Lega Pro marquées par de nombreux problèmes en interne et ponctuées par une implication indirecte dans le dernier épisode du Calcioscommesse, la coupe est pleine ! C’est la situation la plus épineuse. Seule une association de supporters a permis à cette équipe des Pouilles de ne pas disparaître, en attendant un entrepreneur qui tarde malheureusement à arriver. Ce sera l’Eccellenza pugliese avec que des derbys au programme. À noter une utopique tentative d’actionnariat populaire l’an passé, qui a donc échoué. Ajoutez « ze » à Barletta et ça devient « barzelletta » en italien, soit « histoire drôle » .

Reggina, de la D3 à la D4

Dans une situation désespérée, le club calabrais avait finalement réussi à se maintenir en Lega Pro en battant Messina dans un chaud derby de play-out. Toutefois, l’historique président Lillo Foti (en poste pendant un quart de siècle) n’a pas réussi à trouver un repreneur malgré de longues négociations avec un homonyme australien. Ainsi, les Grenats renaissent en Serie D sous le nom d’ASD Reggio Calabria. Il faudra s’y habituer. Défaite 3-1 contre l’Aversa Normanna pour la reprise, la lose.

Savoia, de la D3 à la D5

Rien à voir avec Évian Thonon Gaillard, il s’agit du club de Torre Annunziata près de Naples et qui venait de fêter son retour chez les pros l’été dernier. Un changement de propriétaire plus tard, les faux Savoyards finissent derniers de la poule C de Lega Pro et font faillite. Ils continuent d’exister grâce à la fusion avec le club de Campania Ponticelli et repartent de l’Eccellenza campana. Un bon moyen de survivre pour les clubs n’ayant pas un passé glorieux. S’associer pour perdurer.

Castiglione, de la D3 à la D9

Encore un cas différent, le club de la ville de Castiglione delle Stiviere près de Mantova a tout simplement renoncé au professionnalisme qu’il était sur le point de découvrir pour la première fois de son histoire. Décision définitivement prise le 1er juillet dernier par un communiqué expliquant ce choix de cette façon : manque de confiance envers les institutions, absence de soutien des entrepreneurs locaux, stade pas aux normes. Mieux vaut s’arrêter plutôt que de tenter le diable et finir en banqueroute. N’ayant pas le pedigree des autres clubs cités, Castiglione est reparti du niveau le plus bas, la Terza categoria bresciana. « Des étoiles aux étables » , dit une expression italienne. Pas mieux.

Parma, de la D1 à la D5

Une histoire que tout le monde connaît désormais. Le nouveau Parma a débuté son aventure par une victoire 1-0 sur penalty à Arzignano. Les tifosi contraints de renoncer au déplacement ont pu se consoler avec le direct sur Sky, ce sera le cas pour tous les autres matchs de la saison. Scala à la présidence, Minotti en directeur sportif, Apolloni sur le banc et Lucarelli en capitaine, on est reparti sur de bonnes bases. En attendant que les responsables de la faillite payent. À très vite, en Serie A.

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