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Top 10 : ces groupes de supporters au nom improbable

Par Antoine Aubry, avec QB et AC
Top 10 : ces groupes de supporters au nom improbable

Les groupes de supporters français sont nombreux. Si l’on retrouve souvent des « Fans », « Ultras », « Boys », « Commando » ou encore « Brigade », certains d’entre eux possèdent des noms plus… originaux. Top 10, forcément subjectif. Où il est question d’« état d’esprit ».

10 – Mout’hard Boys Dijon
Oui, ils ont osé. Apparus en 1994, les Mout’hard Boys ont été les premiers à revendiquer une tendance ultra’ à Dijon. S’ils ont disparu depuis plusieurs années, le côté identitaire bourguignon est encore à la mode dans la région puisqu’un nouveau groupe vient de voir le jour : les « Lingon’s Boys » ( « Lingon » étant le nom d’un ancien peuple de Bourgogne).

9 – Hoolicool Paris
Situés en tribune Paris depuis des années et pas dans la tendance ultra’, les Hoolicool n’ont jamais vraiment réussi à fédérer au Parc des Princes. En même temps, avec un blase qui mélange « hooligan » et « cool » , fallait s’en douter. Aujourd’hui, la schizophrénie affichée dans leur nom est renforcée par les bouleversements induits par le plan Leproux. Être l’une des rares associations signataires de la charte 12 du PSG, tout en voyant plusieurs fumigènes s’allumer dans son carré lors du match de Coupe de la Ligue contre l’OM, c’est en effet un tantinet paradoxal. Même si ceux qui ont allumé ces feux n’avaient pas l’air d’être des piliers de l’association…

8 – Ghetto Rasta Cannes
Quand on pense « rastas » et « ghetto » , la première ville française qui vient à l’idée n’est pas vraiment Cannes. Ni la dixième non plus d’ailleurs. Alors, on ne sait pas s’il s’agissait de casser l’image de la ville, mais en tout cas, malgré son effectif réduit, le Ghetto Rasta a laissé des traces dans le mouvement ultra français par ses liens précoces avec les tribunes italiennes, son identité politique ancrée à gauche et son goût pour le cannabis et la castagne. Il faut toujours se méfier de l’eau (de la Côte d’Azur) qui dort.

7 – Worshippers Le Mans
« Les adorateurs » . Un nom comme celui-ci en français, ça frôle avec les rites sataniques. Malgré une baisse de motivation bien compréhensible du fait des performances sportives du club et des horaires peu propices des matchs de L2, ce groupe (présent depuis 1992) pose toujours sa bâche au MMArena. Si vous vous voulez changer d’association sans changer de club, il vous reste, au choix, les « Fire Snake » ou les « Fanatic’s » . Avec une apostrophe avant le « s » final. Comme dans de nombreux noms de groupes de supporters français à consonance anglaise : histoire de confirmer les difficultés de notre peuple avec les langues étrangères ?

6 – Thunderbirds Marseille
Les Thunderbirds éclosent au début de la saison 92/93. Des membres du FUW, collectif qui regroupait à l’époque les trois principales associations du Virage Sud Marseillais (Fanatics-Ultras-Winners), décident de monter leur propre groupe. Appelés les « Thunderbirds » (oiseaux de feu ou de tonnerre selon les versions, un nom qui s’inspire des traditions amérindiennes), ils quittent rapidement le Virage Sud pour s’installer au Nord. Mais la mayonnaise ne prend pas suffisamment et ces oiseaux finissent par disparaître en 1996. Stoppés en plein vol.

5 – Ultras Red Killers Montceau-Bourgogne
En 1992, au moment de la création des Ultras Red Killers, le club de Montceau-les-Mines vient de chuter de la deuxième division nationale à l’Honneur de Bourgogne… Un des anciens responsables revient sur ce moment pour So Foot : « Au lieu des pros, on avait des jeunes de 18-20 ans sur le terrain. Nos potes du lycée… On s’est tous dit que, pour aider le club à remonter, il faudrait des joueurs à l’instinct de tueur. Killer instinct ! D’où le nom Ultras Red Killers… Et puis, en plus d’être un nom de groupe unique, URK en initiales, ça pétait pas mal. » Aujourd’hui, Montceau-Bourgogne est toujours en CFA2. Il n’y a pas dû y avoir suffisamment d’instinct, parmi les joueurs.

4 – Joyriders Sochaux
Les « Joyriders » . Un terme inédit dans le mouvement ultra’ français. « Le nom de notre groupe provient de « to have a joyride », qui signifie « faire une virée en voiture » en anglais. On a pris ce nom en juillet 1996 parce que cela faisait dynamique et chaleureux, mais surtout parce qu’on faisait les déplacements en « indépendants » (c’est-à-dire sans passer par le club, ndlr) et que nous louions donc pas mal de véhicules… Voyager dans la bonne humeur avec la volonté de se retrouver pour notre club, c’est notre état d’esprit » , explique Fabrice, un des responsables des JS. Se déplacer en « indépendants » , les Joyriders le font encore aujourd’hui. Et s’ils utilisent plus de bus qu’auparavant, ils tentent de conserver leur bonne humeur malgré les résultats peu probants de leur club.

3 – Armada Rumpetata Nissa Nice
« L’Armée des casse-pieds » , en niçois. Née en 2001 suite à une scission avec la Brigade Sud, l’ARN (qui signifie également « Alternative Rouge et Noire » ) occupe la tribune Nord du stade du Ray. Selon leur site Internet, l’origine de ce nom si particulier vient de « Stozzo » , un des créateurs du groupe et lui-même « casse-pieds (rumpetata, donc) notoire » .

2 – Ultras Roisters Valenciennes
En 2002, plusieurs fans du VAFC décident de monter un groupe ultra’ pour redynamiser les tribunes de Nungesser. À la recherche d’un nom, les fondateurs du groupe cherchent un complément au mot « Ultras » . « Au cours d’une soirée, un vieux et gros dictionnaire anglais a été parcouru. On est tombés sur le verbe « to roisterer » (qui se dit aussi « to roister »), dérivé du mot français « rustre » et qui peut se traduire par « faire du tapage », « faire la fête bruyamment » ou encore « s’amuser sans se soucier des règles » » , se souvient un responsable des UR. « Ce verbe correspondait parfaitement à notre façon de voir les choses et a donc été adopté immédiatement. » Dix années plus tard, les Roisters font toujours la teuf.

1 – BFS Toulouse
Les grands vainqueurs de ce top 10. BFS : Boire, Fumer, Supporter. Un nom original (et officieux, le véritable étant le Viola Club Toulouse), mais ô combien représentatif de la vie des ultras entre canettes de bière, verres de rhum et oinjs de verte roulés au fond du bus. « À l’époque, on faisait tous partie des Ultras Occitans, se rappelle Jean-Phi, membre de la BFS. Au fur et à mesure des matchs, des déplacements, on s’est rendu compte qu’on aimait tous se retrouver à délirer ensemble, rouler des buzz et faire la bringue pour Toulouse plutôt que de réaliser des « tifos » … Être BFS, c’est un état d’esprit… » Cette saison, ce groupe toulousain va fêter ses 20 piges. On compte sur eux pour fêter ça dignement. Et faire tourner.

À vous maintenant de nous faire part, dans les commentaires, des noms dont vous cherchez encore la signification.

Par Antoine Aubry, avec QB et AC

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