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Souleymane Diawara : « Sochaux, c’était ma deuxième famille »

Propos recueillis par Enzo Leanni
3 minutes

Défenseur central du FC Sochaux-Montbéliard de 2003 à 2006, Souleymane Diawara garde un souvenir ému de ses années sochaliennes. Le vainqueur de la Coupe de la Ligue 2004 a été touché par la rétrogradation des Lionceaux en National.

Souleymane Diawara : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Sochaux, c’était ma deuxième famille<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Qu’est-ce que ça fait de voir ton ancien club chuter aussi lourdement ?

Je suis choqué, je ne m’y attendais pas du tout. Je suis en deuil. Sochaux, c’est un club particulier pour moi. C’est là-bas que je me suis révélé, au-delà du Havre, mon club formateur. Je me suis fait connaître à Sochaux, j’ai gagné mon premier titre là-bas, j’ai goûté à l’Europe avec le FC Sochaux… Ça fait bizarre cette situation. Voir le club descendre en National de cette manière m’a fait très mal au cœur.

Malgré seulement trois saisons à Bonal, le FCSM semble t’avoir marqué à vie.

C’est un club familial qui te touche vraiment. J’ai eu des coups de cœur là-bas, j’ai encore plein d’amis qui sont dans le club, même si je ne sais pas de quoi leur avenir va être fait maintenant malheureusement. Il y a Gérard Gnanhouan, Sylvain Monsoreau, Freddy Vandekerkhove… J’ai aussi beaucoup d’amis dans la ville de Montbéliard, j’y ai gardé des attaches. C’était ma deuxième famille, donc ça me touche beaucoup aussi.

Quel est ton meilleur souvenir avec Sochaux ?

Il y a la Coupe de la Ligue 2004 qu’on gagne contre Nantes surtout. C’est mon premier titre, ma première fois au Stade de France. Mais il y a des dizaines de souvenirs qui me viennent quand on parle de Sochaux. J’ai aussi pu découvrir la Coupe d’Europe. En Coupe de l’UEFA, on a pu jouer dans des stades légendaires comme à Dortmund ou contre l’Inter Milan.

Guy Lacombe nous racontait qu’il emmenait parfois les joueurs aux usines Peugeot pour leur remettre les pieds sur terre. Tu t’en souviens ?

Oh que oui ! Je m’en souviens très bien. Pour ma première saison (2003-2004), on enchaînait les mauvaises performances. On s’était enflammés un peu je pense, on ne se rendait pas compte de la chance qu’on avait. Alors, Guy nous a donné rendez-vous à huit heures du mat’… Il faisait froid. Il voulait qu’on ouvre les yeux, qu’on se rende compte qu’on était privilégiés. Ça a marché directement. Le lendemain, à l’entraînement, je peux te dire qu’on était tous au taquet. À la fin, on termine cinquièmes du championnat, on a fait une sacrée saison. Il y a une atmosphère spéciale dans la ville qui rend le club unique. Déjà le stade est dans l’usine, donc ça place un peu l’ambiance qu’il y a dans le club. Il n’y a que là-bas qu’on peut voir ça. C’est le seul club en France où il y avait une telle présidence, je n’ai jamais vu ça ailleurs. C’était une vraie force.

Tu n’es plus dans le milieu du football, mais si un de tes anciens coéquipiers te demande de prêter main-forte pour remonter le FC Sochaux…

(Il coupe.) Je reviens en courant ! Si je peux apporter ma pierre à l’édifice, je n’hésite pas une seconde. C’est un grand club, il ne faut qu’il meurt comme ça. Si on me demande un coup de pouce, je le fais et encore plus si c’est un ancien coéquipier à moi. En tant qu’anciens joueurs, on a aussi une responsabilité, je pense.

National : Dijon reprend la tête, Sochaux grimpe sur le podium

Propos recueillis par Enzo Leanni

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