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Rhau : « Neymar est une source d’inspiration quotidienne pour moi »

Propos recueillis par Antoine Donnarieix
5 minutes
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Cette semaine, la signature de Rhaudeman Santiago au FC Lyon (Régionale 1) a fait du bruit sur le marché des transferts. La raison ? L’ailier est en réalité le cousin de Neymar. Depuis son nouveau domicile, « Rhau » fait le point sur son passé, son arrivée et ses ambitions.

Bonjour Rhau ! Tu viens du Brésil, plus particulièrement de la région de Vitória. Explique-nous comment tu as passé ton enfance là-bas…Je viens de la région de l’Espírito Santo, au-dessus de la région de Rio de Janeiro, où j’ai commencé à jouer au football très tôt, j’ai grandi avec un ballon. J’ai vécu dans une famille issue de la classe médiane. J’ai eu des parents très aimants, une enfance tranquille où j’ai pu profiter des études scolaires. Ensuite, j’ai intégré le FC Santos où je suis resté durant six années. Puis j’ai commencé à jouer dans différents clubs du Brésil : Bangu, Duque de Caxias ou Cianorte, dans le Paraná. Après ces différentes expériences, j’ai décidé de franchir le pas pour aller jouer en France.

Tu es le cousin de Neymar. Quand est-ce que vous vous êtes rencontrés la première fois ? J’ai fait mon enfance à Vitória pendant qu’il était à São Paulo, donc nous ne nous sommes pas vus durant cette période. Notre première rencontre est arrivée quand je devais avoir onze ou douze ans. Il était venu jouer un tournoi à Vitória, j’ai également connu son père et sa mère qui étaient venus. Nous avons échangé, et c’est à partir de ce moment-là que nous nous sommes rapprochés. Ensuite, c’était à mon tour d’aller lui rendre visite à São Paulo. Là-bas, j’ai fini par habiter avec lui pendant trois ans et l’opportunité de jouer à Santos est arrivée.

Je m’identifiais beaucoup à sa manière de dribbler, de déséquilibrer grâce à sa vitesse même si je voyais qu’il était bien plus talentueux que je pouvais l’être. Cette facilité d’inspiration qu’il possède pour créer des dribbles, je ne l’ai jamais eue.

Neymar a deux années d’écart avec toi. Comment est-ce que tu vivais le fait d’être son « petit frère » à Santos ? C’était vraiment une bonne période où j’ai pu profiter de sa compagnie, de ses conseils. Neymar jouait toujours une catégorie au-dessus de la mienne, donc je pouvais assister à son évolution et observer comment évoluait le football à l’étage supérieur. J’ai vraiment aimé cette période, car je sentais que j’apprenais beaucoup sur la façon d’aborder mes matchs. Aussi, j’avais la chance de jouer dans le même registre que mon cousin, en ailier ou en meneur de jeu. Je m’identifiais beaucoup à sa manière de dribbler, de déséquilibrer grâce à sa vitesse, même si je voyais qu’il était bien plus talentueux que je pouvais l’être. Cette facilité d’inspiration qu’il possède pour créer des dribbles, je ne l’ai jamais eue. Encore aujourd’hui, Neymar est une source d’inspiration quotidienne pour moi. Quand tu possèdes une idole mondiale dans ta famille, c’est également une grande fierté.

Tu le vois toujours aujourd’hui ? Oui ! La dernière fois que je l’ai vu, c’était sur Paris juste avant le confinement. Je l’avais aussi vu un peu avant sur Lyon, car j’étais déjà sur place lors de la demi-finale de Coupe de France contre l’OL. Je suis allé le voir à l’hôtel et nous avons pu discuter tous les deux avant le match, c’était super sympa. Nous parlons aussi régulièrement par messages, c’est quelqu’un de proche.
Lequel de vous deux parle le mieux français ?Il se débrouille bien mieux que moi, je dois encore apprendre même si j’ai déjà commencé les premiers cours. Pour l’instant, j’ai vraiment les bases de type : « Bonjour », « Comment ça va ? », « C’est ça ! » Pour le football aussi, j’ai appris « Plus vite ! », « Viens par là ! » ou « Putain ! » quand tu es énervé sur le terrain ! (Rires.) Il faut que je m’y mette à fond et ça va aller mieux.

Le fait que Neymar joue en France et que tu trouves aussi un club dans le même pays, c’était quelque chose que vous aviez envisagé tous les deux ou c’est plutôt une coïncidence ? Non, c’est vraiment lié au déroulement de la vie, c’est une opportunité qui s’est présentée et que j’ai trouvé intéressante. Au départ, je rendais visite à des amis qui habitaient sur Lyon pour des vacances prolongées, car mon contrat avec mon ancienne équipe s’était terminé. J’ai alors appris que plusieurs clubs s’intéressaient à moi, dont le FC Lyon. À partir de là, nous avons démarré les négociations. La France est un pays qui me plaît, je suis content d’avoir pu concrétiser cette opportunité.

Du coup, j’imagine que tu as passé tout ton confinement en France ? Oui, c’est ça. J’avais la maison de mes amis et ils étaient d’accord pour que je puisse rester un peu longtemps durant tout ce temps. Malheureusement, ce confinement m’a empêché de vraiment connaître la ville de Lyon et sa région. Le contact social était forcément plus compliqué alors que je venais tout juste d’arriver… Je n’ai pas eu l’opportunité de manger dans un restaurant typiquement lyonnais, mais je sais que cette ville est remplie d’histoire et de culture. Et puis j’avoue que j’aime beaucoup le fromage et le vin issu de la région !
Quelles sont tes ambitions au FC Lyon ? J’ai envie de jouer un maximum et de permettre à mon équipe d’atteindre le niveau supérieur dès cette année. Après tout, pourquoi ne pas terminer champion ? C’est un objectif qu’il faut envisager. Gagner un premier titre en France, ce serait une expérience rêvée. Malgré tout, je sais qu’il y a un fort potentiel ici, le niveau est très bon et les premières divisions démontrent qu’il y a de la qualité. En ce qui me concerne, il faut que j’avance étape par étape.

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