Résumé quatrième journée de Liga

Real Madrid 7 – 1 Sporting Gijon

L’année a commencé trop fort pour un promu qui n’a pas recruté à l’intersaison : Journée 1, défaite contre Getafe, l’équipe révélation de la saison dernière. Journée 2 : défaite face au FC Séville, et première opération portes ouvertes. Journée 3 : correction à domicile face à un Barça on fire. Et enfin journée 4 : baffe monumentale face aux Harlem Globbe Trotters merengue.

19 buts encaissés en quatre journées pour le club formateur de Villa et Luis Enrique. Un club de martyrs qui permet de faire gonfler les stats de tout le monde à commencer par Raul, qui nous a resservi la spéciale du chef : un petit lob délicieux comme dans le bon vieux temps.

Le Real s’est fait plaisir et a régalé la chique, c’est l’essentiel, grâce notamment à un Van der Vaart qui marchait sur l’eau (3 buts, une passe dé’). Le Sporting un peu moins. Et les choses ne risquent pas de s’arranger puisque le petit poucet asturien recevra un Villarreal en pleine bourre lors de la prochaine journée. Putain de calendrier de bordel de merde !

Buts :1-0, m.23 : Van der Vaart. 2-0, m.33. Van der Vaart. 3-0, m.37: Higuaín. 4-0, m.4 6 : Van der Vaart. 5-0, m.51: Robben. 5-1, m.53: Kike Mateo. 6-1, m.58 : Raúl. 7-1, m.64: Raúl.

Malaga 0 – 2 Villa

Valence ne fait pas rêver mais gagne. Malgré un collectif encore en rodage, les actuels leaders du championnat peuvent s’appuyer sur l’un des meilleurs attaquants d’Europe, David Villa, auteur de deux buts sur deux occasions.

100% d’efficacité face à 100 % d’inefficacité andalouse. Malaga, seule équipe à ne pas avoir marqué de but dans cette liga, va avoir du mal à se maintenir si Nabil Baha ne se sort pas les doigts du cul et si Salva (expulsé) et Luque, un pan de la préhistoire footballistique à eux deux, ne se mettent pas rapidement au diapason du football du XXIème siècle.

Buts : 1-0 M : 70. Villa. 2-0 M: 90: Villa.

Majorque 2 – 0 Numancia

Après le départ d’Ibagaza pour Villarreal, Majorque a misé sur le subtil mais irrégulier Jurado. L’ex Colchonero, inarrêtable lorsqu’il en a envie, a délecté le stade Ono de ses dribbles et de son but : tout simplement merveilleux.

Numancia, le promu le plus crédible jusqu’à présent, a bien tenté de réagir en misant sur une animation offensive pas dégueu, mais les joueurs du bled le plus paumé d’Espagne se sont cassé les dents sur le Portugais Nunes, et l’un des meilleurs portiers de la liga, Moya. Aucun lien de parenté avec Carlos.

Buts : 1-0, min. 11: Jurado; 2-0, min. 51: Webó, de la tête après une énorme boulette du gardien Juan pablo.

Valladolid 2 – 0 Almeria

Dans le football, il y a parfois des bons matchs nuls et des victoires merdiques “made en Ligue 1”. Celle-là en fait justement partie. Comme souvent dans ce genre de cauchemar, le premier but intervient sur un énorme cafouillage digne de la troisième division anglaise.

Heureusement, c’est la liga, et il y a toujours quelque chose d’appétissant à se mettre sous la dent. Comme par exemple le but du muslim hollandais Mendujanin.

Buts : 1-0: Min 66, Alvaro Rubio. 2-0: Min 94, Haris Medunjanin

Getafe 1 – 2 Atletico

Au départ Coupet devait être titulaire en liga tandis que Leo Franco devait disputer la Champion’s League. Coupet, parti en Espagne pour tenter « une nouvelle expérience » , ne va pas regretter d’être venu. Le banc, il n’avait jamais testé jusqu’à présent.

“Coupette” remplaçant, c’est un autre Français, Sinama Pongolle, qui a permis à l’Atletico de conserver, grâce à deux buts, son invincibilité historique sur le terrain de Getafe.

L’actuel Pichichi de la Liga confirme ainsi ses bonnes saisons à Huelva et s’affirme comme l’un des joueurs français qui a le plus progressé ces dernières années. Tout le contraire de Malouda en somme. L’Atletico est second du classement grâce à un match sérieux. Signe que cette équipe-là a vraiment des ressources sous la ceinture. Mais pas que…

Buts : 0-1, min. 24: Sinama 1-1, min. 76: Albin,1-2, min. 83: Sinama

Villarreal 2 – 0 Racing Santander

A première vue, pour les adversaires, Villarreal ça n’a pas l’air vraiment méchant. Un petit stade, dans une petite ville horrible de la périphérie de Valence. Et le jaune pour les maillots, c’est sympa. La couleur des cocus.

Seulement voilà, une fois sur le terrain, c’est une toute autre histoire. Toujours la même. On la fait pas à l’envers aux ouailles de Pellegrini.

Un sous-marin qui déroule, des techniciens (Cazorla, Pires, Ibagaza, Fernandez) qui rendent dingos, des tauliers sereins (Gonzalo, Godin, Capdevila, Senna, et le très bon gardien Diego Lopez) et une attaque qui rigole pas vraiment (Nihat, llorente, Rossi).

Bref, le Racing Santander s’est littéralement fait enfumer par le sous-marin jaune. Le camouflage, c’est ça aussi l’art de la guerre.

Buts : 1-0, m.27: Capdevila. 2-0, m.32. Llorente.

Fc Séville 2 – 0 Espanyol Barcelona

Squillacci-Escudé en défense, Chevanton qui marque, Kanouté et Luis Fabiano titulaires, Romaric qui entre en cours de match et les Andalous qui ne perdent pas de terrain face aux gros du championnats. Séville, sans doute la meilleure équipe de Ligue 1 du moment.

Buts : 1-0, M.57: Maresca. 2-0, M.85: Chevantón.

Osasuna 0 – 0 Deportivo

Cruyff, Maradona, Pelé, Zidane, Platini, Matthaus, Ronaldinho, Baggio, Di Stefano, Garrincha, Figo, Raul, Zico, Romario, Beckenbauer, Best auraient détesté voir ce match. Nous aussi.

Recreativo 1 – 1 Athletic Bilbao

Il y a encore deux ans, l’Athletic aurait perdu les trois points dans un match comme celui face au Recreativo. Les Basques sont partis pour se sauver bien avant la dernière journée. De leur côté, les Andalous ont toutes les peines du monde à marquer un but sans en prendre un derrière. Pour eux, l’année va être bien longue…

Buts : 1-0, Javi Guerrero: min 71, 1-1 David Garcia: min 76

Fc Barcelone 3 – 2 Real Betis

Difficile de juger le Barça. Bon, parfois très bon, et puis plus rien. Mention spéciale à une défense toujours aussi lente et faiblarde. Le Barça New Look fait peur, mais gagne avec le centième but blaugrana d’Eto’o. C’est déjà ça de gagné par rapport à l’année dernière. Et puis Messí a enfin coupé sa tignasse pour opter pour une permanente douteuse. Et si c’était ça le vrai changement ?

Buts : 1-0, Eto’o, 17e – 2-0, Eto’o, 23e – 2-1, Monzon, 59e – 2-2, Jose Mari – Gudjohnsen, 80e

Par Javier Prieto Santos

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