S’abonner au mag
  • Am. Sud
  • Copa Libertadores
  • Résumé

Que paso en Copa Libertadores ?

Par Arthur Jeanne
4 minutes
Que paso en Copa Libertadores ?

Alors que la semaine européenne battait son plein, on jouait aussi de l’autre côté de l’Atlantique en Copa Libertadores. On y a vu, en vrac, un River Plate conquérant, de vieilles gloires en pleine forme, des ambiances bouillantes, des tacles à la carotide et plein d’autres gourmandises.

Le joueur de la semaine : Lucho González
On le disait fini, mais il faut croire que l’ancien Marseillais se refait la cerise au Brésil ! Sous les couleurs de l’Atlético Paranaense. Il vient même de frapper fort en inscrivant de la tête l’unique but de la victoire de son club face à San Lorenzo (1-0). À trente-six ans, El Comandante est dans la forme de sa vie, puisqu’il vient déjà d’inscrire son troisième but de la compétition (l’Atlético Paranaense est passé par les tours préliminaires). De quoi permettre à son club de s’installer en tête du groupe. C’est plus dur pour San Lorenzo, vainqueur de l’épreuve en 2014 qui s’incline pour la seconde fois en deux matchs.

Vidéo

L’équipe : Universidad Catolica
Dans le même groupe, qui est peut-être bien celui de la mort, la Catolica, champion du Chili en titre, recevait Flamengo l’un des ogres de la compétition. Il faut dire qu’avec des joueurs comme Diego, Paulo Guerrero ou le Colombien Berrio, vainqueur l’an passé avec l’Atlético Nacional, le Fla a une bonne gueule de favori. D’autant que lors de sa première sortie, Flamengo avait atomisé San Lorenzo 4-0. Mais le club carioca n’a pas réussi à imposer sa domination au pied de la Cordillère face à une « Franja » bien organisée. Dans un stade San Carlos de Apoquindo en fusion, les Chiliens ont tenu bon, avant d’asséner un coup de poignard aux Brésiliens à la 75e minute. Sur un coup franc bien exécuté par Chapita Fuenzalida, Santiago Silva vient placer un coup de casque victorieux. Et installe la UC en tête du groupe avec l’Atlético Paranaense.

Vidéo

Le tacle assassin : Jorge Wilstermann
La tolérance arbitrale est aussi ce qui fait le charme et le folklore de la Libertadores . Ainsi, cette semaine, on a vu le match entre le Barcelona Guyaquil et l’Atlético Nacional dégénérer en baston générale sans que personne ne s’en inquiète outre-mesure. Mais on a surtout vu un attentat du défenseur bolivien du Jorge Wilstermann, Ponce, sur le pauvre Borja de Palmeiras. Une simple biscotte pour un tacle assassin : même s’il semble retenir son geste à la fin, Ponce s’en sort bien.


La surprise : Zulia
D’un côté, le Nacional Montevideo, grand club sud-américain, plusieurs fois vainqueur de l’épreuve. De l’autre, le Deportivo Zulia champion du Venezuela, le parent pauvre continental. Autant dire que les pronostics allaient plutôt en faveur du club de cœur de l’immense Álvaro Recoba. Sauf que les Vénézuéliens, qui avaient perdu leur premier match face à Chapecoense, ont réalisé le hold-up parfait en s’imposant 1-0 en terre celeste. À souligner, le bon match de Juan Arango, l’ancien 10 du Borussia Mönchengladbach, retourné au pays pour finir sa carrière.


Le golazo : Botafogo
Les enthousiastes y verront un but à la Olive et Tom, les cyniques observeront plus prosaïquement un premier geste raté par Bruno. Il n’empêche que c’est bien un double retourné qu’ont offert Bruno et Roger, les deux joueurs du Botafogo pour ouvrir le score face à Estudiantes (score final 2-1 pour les Brésiliens).


Et sinon : Que paso ?
– Pour son entrée en matière, River Plate n’a pas fait dans la dentelle. Sur un terrain qui ressemblait davantage à un pédiluve qu’à une pelouse, les Argentins ont fait le taff en battant 3-1 l’Independiente.

Vidéo

– Mauvaise semaine pour la ville de Pablo Escobar, puisque l’autre club du cru, l’Atlético Nacional, a débuté par une défaite à Guayaquil face à Barcelona (2-1). Les tenants du titre risquent d’avoir beaucoup de mal à le garder. Dépouillés de leurs meilleurs joueurs cet hiver, ils ont perdu Berrio parti au Flamengo, tandis que Borja et Guerra signaient à Palmeiras.

– Pour son premier match à domicile en tournoi international depuis la tragédie du 28 novembre passé, Chapecoense s’est incliné (1-3) face à Lanus. Mais l’essentiel est sans doute ailleurs. Il y avait beaucoup d’émotion jeudi soir à l’Arena Conda. Une heure avant le coup d’envoi, les joueurs sont arrivés en bus, escortés par des supporters qui agitaient des fumigènes verts. Puis ils se sont présentés sur le terrain, vêtus d’un maillot noir. Comme un dernier hommage.

Les notes de Marseille-Monaco

Par Arthur Jeanne

À lire aussi
Les grands récits de Society: Vol  MH370  pour nulle part
  • Mystère
Les grands récits de Society: Vol MH370 pour nulle part

Les grands récits de Society: Vol MH370 pour nulle part

Presque deux ans après sa disparition, le vol MH370 de la Malaysia Airlines n’a toujours pas été retrouvé, laissant les familles des victimes et les enquêteurs du monde entier face à des questions sans réponse

Les grands récits de Society: Vol MH370 pour nulle part
Logo de l'équipe Fiorentina
Peur sur Florence
  • Serie A
  • J15
  • Fiorentina-Hellas
Peur sur Florence

Peur sur Florence

Peur sur Florence
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

10
Revivez Marseille-Monaco (1-0)
Revivez Marseille-Monaco (1-0)

Revivez Marseille-Monaco (1-0)

Revivez Marseille-Monaco (1-0)

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!