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PSG-Nantes (Trophée des champions) : Lionel Messi-Sergio Ramos, l’an II

Par Jérémie Baron
PSG-Nantes (Trophée des champions) : Lionel Messi-Sergio Ramos, l’an II

Si Neymar a été le grand bonhomme du Trophée des champions aisément remporté par le PSG contre Nantes (4-0), Lionel Messi et Sergio Ramos ont également réalisé une grande prestation et même fait trembler les filets. De bon augure avant une deuxième saison parisienne durant laquelle ils auront pour mission de remettre les pendules à l'heure.

Christophe Galtier, Nordi Mukiele, Vitinha, Hugo Ekitike, voire Pablo Sarabia et Arnaud Kalimuendo : cet été au Camp des loges, les nouvelles têtes – ou revenants – ne manquent pas, avec le lot d’impatience et d’incertitudes qui va avec, dans une capitale où répondre aux attentes sur le terrain est devenu à peu près aussi compliqué que de s’extirper des coursives du Stade de France un soir de show. Et pourtant, ça n’est peut-être pas sur eux que se portent majoritairement les espoirs à l’orée de cet exercice 2022-2023, mais plutôt sur deux briscards de 35 et 36 ans. Deux anciens, débarqués il y a déjà un an dans la ville lumière en provenance d’Espagne, mais dont on attend encore un impact à la hauteur de leur légende : Lionel Messi et Sergio Ramos. Deux vétérans qui, ce dimanche soir à Tel-Aviv à l’occasion de la rouste infligée au FC Nantes dans le cadre du Trophée des champions, ne sont sortis du terrain qu’au coup de sifflet final et ont redonné du crédit à la thèse de leur retour en force.

Revanche nantaise et but ménezesque

Cela se voit à son visage souriant depuis la reprise : la Pulga est aujourd’hui bien dans ses baskets, bien dans son environnement parisien, bien dans ce nouveau PSG et bien dans sa dernière ligne droite avant le Mondial au Qatar – sans doute l’ultime véritable défi de sa carrière. Le Bloomfield Stadium, qui avait assisté aux débuts en fanfare d’Achraf Hakimi un an plus tôt dans le même cadre, a pu avoir un aperçu de l’élan qui porte l’Argentin à moins d’une semaine de la reprise de la Ligue 1, et après un mois de juin royal en sélection : dans un rôle assez axial et en affichant une complémentarité avec Neymar qui pourrait faire couler quelques gouttes le long des joues barcelonaises, Messi s’est essuyé sur une arrière-garde nantaise face à laquelle il n’avait pas eu la même réussite, lors du dernier affrontement en février. Avec son ouverture du score délicieuse et sa première période de haute volée, l’ancien numéro 10 blaugrana a mis face aux Canaris de la consistance, des jambes, de la virtuosité dans le tempo et du frisson, là où la saison dernière, il peinait souvent dans le jeu en dépit de sa flopée de passes décisives (quatorze en Ligue 1, deuxième meilleur total derrière Kylian Mbappé). Il aurait même pu doubler sans un Alban Lafont inspiré.

Pour Ramos, la donne est quelque peu différente : là où Messi a bouclé sa première saison française à 34 apparitions en compétition, l’Espagnol en a compilé seulement quatorze – dont neuf petites titularisations – et n’a pas daigné pointer le bout de son nez en Champions League, la faute à un mollet qui a fait des siennes. Lui qui a fini par enchaîner les matchs entiers au printemps – six entre la J31 et la J38 – a donc prouvé, avec ces 90 minutes disputées à Israël, qu’il était physiquement opérationnel sur la durée, signant même une prestation solide (notamment face aux coups de rein de Moses Simon) au sein de la défense à trois têtes avec à la clé un pion ménezesque plein d’arrogance, pour ne pas perdre de vue le personnage qu’il incarne et les standards qui l’accompagnent. « La défense à trois a bien marché, c’est un nouveau système qu’on doit travailler avec Kimpembe et Marquinhos, a-t-il glissé au micro de Prime Video. C’est un système solide qui permet de maintenir un pressing haut. La saison dernière, c’était difficile, mais j’ai bien fini. Physiquement, j’étais très bien. Je retrouve mon meilleur niveau. » Avant même de retrouver la coupe d’Europe, le FC Nantes a déjà eu droit à la crème de la crème de la Liga au XXIe siècle.

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