OL/Bordeaux – Sonny once so true
Dimanche, Lyon-Bordeaux. Pourrait y avoir du buts. L'occasion de causer tactique, Girondins, Metz ou encore Benzema avec Sonny Anderson. Sonny once so true, I love you, hop interview.
Alors, ça se prépare spécialement un match contre Bordeaux ? Non non. C’est une semaine normale de travail, d’entraînement, de perfectionnements, de corrections.
Des corrections ? Quelles corrections ? Ah ben on verra ça dimanche (rires).
Déjà, ce sera en 4-3-3 ou en 4-4-2 ? On travaille toujours sur les deux systèmes. C’est le coach qui décide. Honnêtement, je ne sais pas dans quel système on va jouer.
Et vous avez un système préféré ? Bon, le 4-3-3, c’est le système classique de Lyon, celui qui nous a fait gagner, celui qui marche. Le système est toujours bon quand c’est celui qui gagne, mauvais quand on perd. Alors parfois l’idée du système de départ est peut-être la bonne, mais si on perd. C’est souvent le résultat qui dicte le système.
Le système, Lyon le choisit par rapport à l’adversaire ou uniquement en fonction du jeu qu’il veut pratiquer ? Non, on se préoccupe d’abord de la façon dont on joue, de la façon dont on veut évoluer.
Imposer son style est d’autant plus valorisant face à un adversaire direct comme Bordeaux… L’an dernier, on a remporté les deux confrontations directes ; ça nous permis d’avoir une certaine avance dans le championnat contre un adversaire de qualité. L’entraîneur leur donne beaucoup de confiance, il confirme son travail avec un groupe qui va vers l’avant, qui veut jouer. Et puis bon, Gourcuff confirme son statut de grand joueur, avec son retour en France. Et puis Cavenaghi retrouve le chemin des buts, la défense est solide, organisée. Ça va être un gros match, niveau Champion’s League.
Un peu comme le match contre Metz… Oh, ça peut arriver à tout le monde. Regarde le Real… Et puis, même si cela apporte de la fraicheur, c’est toujours possible quand on change les joueurs. Metz avait envie de se montrer, ils n’avaient rien à perdre. S’il perdent 2-0, c’est rien, s’ils gagnent, c’est l’exploit. Sur un corner, ils ont marqué en premier, ce qui ne se passe pas souvent contre Lyon. Après, c’était plus facile pour eux. Il fallait jouer le coup à fond, ils l’ont super bien fait. Ne pas calculer et faire beaucoup de sacrifices. Et puis ils ont une bonne équipe, avec un joueur comme Renouard, et puis des joueurs qui ont de l’expérience, comme Johansen, Mendy.
Pour finir, vu que votre rôle est principalement de vous occuper des attaquants de Lyon, comment ça se passe avec le turnover ? La rotation mise en place par le coach permet à tout le monde de jouer. Ils ont pris conscience qu’ils peuvent jouer à n’importe quel moment. Karim est titulaire, mais Fred, Mounier, Piquionne, Govou, Ederson, Pjanic… Tous sont impliqués.
A vos yeux, Karim a-t-il encore progressé ? Il progresse de plus en plus. Ça m’aurait étonné qu’il soit moins bien. Il est trop fort pour régresser, il devient de plus en plus fort. Quand il va vraiment connaître son talent… Il faut comprendre qu’il se découvre aussi.
Simon Capelli Welter
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