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«Nous, on a Cristiano Grosnaldo !»

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«Nous, on a Cristiano Grosnaldo !»

Après le Real, c'est Boulogne-sur-Mer qui se déplace au Vélodrome, pour un match d'un tout autre standing. Mais on a beau être relégable et arriver derrière Ronaldo, Casillas et Benzema, on n'en perd pas pour autant sa sérénité et sons sens de l'humour. La preuve avec Jean-François “Jeff” Bédénik , le gardien de l'USBCO.

Comment expliques-tu la première partie de championnat de Boulogne ?

Au début, on était un peu sur l’euphorie, on a su surprendre les équipes. Mais au fil des mois et des semaines, on surprenait certainement moins. Des joueurs ont dû s’adapter aux anciens, le coach est arrivé avec des méthodes différentes. On sait qu’on n’a pas la même qualité que d’autres clubs, on en est conscients. On essaie d’atteindre le maximum de notre potentiel. On a un nouveau coach mais après, c’est à nous de savoir nous adapter, on ne peut pas se cacher derrière le nouveau système de l’entraîneur.

Boulogne paye la différence de niveau entre la Ligue 1 et la Ligue 2 ?

On savait très bien qu’en Ligue 1, le niveau était supérieur dans tous les domaines. Déjà, ça va beaucoup plus vite. Il y a beaucoup plus d’efficacité aussi et techniquement, c’est pas la même histoire non plus. Les duels sont plus durs, et tactiquement, il faut être bien disciplinés. Au début du championnat, on savait très bien qu’on n’allait pas jouer les cinq premières places. On s’y adapte, on a un groupe relativement jeune.

Comment es-tu redevenu titulaire ?

Au début du championnat, le coach avait établi une hiérarchie des gardiens. A la reprise, j’étais toujours blessé, je n’avais pas encore l’épaule solide. J’ai donc consulté un spécialiste et j’ai dû me faire opérer fin août. A partir de là, la hiérarchie a changé. Ibrahim Koné est passé numéro deux. Les prestations de Matthieu Valverde et ensuite de Koné n’ont apparemment pas satisfait le coach. Il m’avait dit que tout était possible, et que je devais me tenir prêt.

Aujourd’hui, elle est comment l’ambiance à Boulogne ?

L’ambiance est plus sereine. La victoire contre Lens nous redonne un peu d’oxygène, mais globalement l’état d’esprit reste bon. On est motivés et déterminés à vouloir s’en sortir. C’est difficile, mais c’est là qu’on voit les gars. Quand tout va bien c’est facile, mais c’est dans les moments délicats que ça devient intéressant.

Marseille, c’est perdu d’avance ?

Ça peut être Marseille ou une autre équipe… tous les matchs sont importants. C’est difficile d’aller là-bas, mais c’est pas impossible non plus. Si on reste disciplinés et intelligents dans le jeu, il y a des possibilités. Il faut préparer le match comme il faut et exploiter les moindres brèches. Et la victoire contre Lens nous rassure un peu.

D’autant plus qu’ils ont perdu des forces contre le Real mardi…

Oui, c’est vrai, Niang s’est blessé, même si on ne peut jamais le souhaiter. L’OM, c’est une grosse écurie et qui dit grosse écurie, dit gros effectif. Il y a 11 joueurs qui jouent, mais derrière, les mecs sur le banc ont également de très grosses qualités. Leur fatigue, ça peut nous servir. A nous de savoir utiliser cet avantage. Ils ont eu moins de récup’ et en fin de match, ils seront peut-être un peu plus fatigués.

Le Vélodrome, ça doit te changer de la Libération (Ndlr : Stade de Boulogne) ?

Oh, Juste un peu (rires)… tu passes d’un stade de 15 000 à un stade de 60 000, ça fait plaisir de jouer là-bas. Tout joueur professionnel le souhaite. C’est une ambiance particulière avec un super public, c’est fabuleux, c’est ça le foot : une fête avec des gens qui supportent leur équipe. Ça doit nous transcender, nous pousser, plus que nous brider même s’il y aura tous les Marseillais contre nous.

Après le Real, Boulogne donc…

C’est ça qu’est sympa. Marseille peut jouer contre des grosses équipes puis contre d’autres d’un prestige inférieur comme nous. C’est un peu les extrêmes. Madrid, un club européen avec un gros budget, des joueurs extraordinaires, et Boulogne un club qui était il y a trois ans en National avec des gars que tu découvres. Je trouve ça sympa. Maintenant, ce n’est pas parce qu’on est la petite équipe qu’on doit y aller petit bras. On y va avec toute notre détermination, en restant humbles comme toujours. Mais si on peut faire quelque chose au Vélodrome, on va pas se gêner…

Et puis vous avez un Cristiano Ronaldo dans votre équipe aussi ?

Cristiano Grosronaldo ouais ! Il y a des contrefaçons (rires). Et Iker Casillas dans les buts aussi !… Non, on a aussi des bons éléments et des mecs rapides devant, comme Alex (Cuvillier), et des jeunes de qualité aussi, avec du coffre. On fait avec nos moyens, quoi !

Le maintien, tu y crois ?

Oui sinon je ne serais pas sur le terrain à m’entraîner et à me bouger le cul. Malgré les moments difficiles, il faut y croire, sinon tu ne t’entraînes pas, tu raccroches les gants et les crampons, tu pars six mois en vacances… Il faut être plus exigeants avec nous-mêmes et surtout ne pas nous relâcher, même s’il y a des semaines difficiles.

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