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  • Ligue 1
  • 8e journée
  • Rennes/Nantes (1-3)

Nantes roi de l’Ouest

Swann Borsellino
Nantes roi de l’Ouest

Pénalisés par une première mi-temps de mauvaise facture, les Rennais, plus convaincants lors du second acte, s'inclinent face au FC Nantes. Bien emmenés par la doublette Gakpé - Djordjevic, les Canaris décrochent un succès important.

Docteur Stade et Mister Rennais. Sur une bonne dynamique en Ligue 1, c’est une équipe rennaise totalement schizophrène qui a reçu le FC Nantes pour un bon vieux derby de l’Ouest. L’Ouest, c’est là où étaient les joueurs de Philippe Montanier durant les quarante-cinq premières minutes de la rencontre. Un premier acte lors duquel les Rennais ont payé cher un manque de motivation et d’implication évident. Revenus transcendés des vestiaires, les locaux n’ont pas réussi à combler leur retard au terme d’un vrai bon match. La faute à un FC Nantes solide, un temps séduisant, un temps besogneux.

Tout roule pour Nantes

De l’impact physique, du sérieux et un rendement offensif intéressant. Le FC Nantes attaque ce match par le bon bout. Bien emmenés par la triplette Gakpe – Djordjevic – Veretout, les hommes de Der Zakarian pressent fort en ce début de rencontre. Un peu trop fort, parfois, à l’image de Viscarrondo et Djilobodji, auteurs de deux interventions sévères sur Pajot et Oliveira d’entrée de jeu. Prévenus, les Rennais tentent d’entrer dans leur rencontre grâce à Jonathan Pitroipa et Julien Féret, mais quand ils ne sont pas plombés par les imprécisions techniques, les Bretons voient Oliveira se faire manger par la défense des Canaris. Plus tranchants dans leurs tentatives, les visiteurs vont ouvrir le score sur leur première occasion franche. On joue depuis un peu plus d’un quart d’heure quand Filip Djordjevic, parfaitement servi au centre après une bonne combinaison entre Bessat et Deaux, envoie une tête parfaite sur le poteau de Costil. À l’affut, le Serbe récupère son propre ballon et le pousse dans le but vide pour offrir l’avantage aux siens. Impliqué sur le but, mais touché à la cuisse, Bessat cède sa place à Bedoya. Piqués au vif, les Rennais tentent de répondre, mais se heurtent à une défense nantaise très solide, à l’image de la paire Djilobodji – Alhadhur, intraitable lors de ce premier acte. Légèrement dominés, les hommes de Der Zak évoluent en contre. C’est sur l’un d’entre eux que Veretout, servi sur un plateau suite à une déviation délicieuse de Djordjevic, tente de faire le break, mais sa frappe est contrée de la main par Romain Danzé. Chapron ne bronche pas. Ce n’est que partie remise pour les Jaunes qui finissent par planter ce second but juste avant la pause. Servi en douceur par Alhadhur, Gakpé contrôle le ballon entre deux Rennais, pousse son ballon devant Jean II Makoun qui regarde le Togolais décocher une drôle de frappe qui termine dans le but de Costil. Incroyable de nonchalance, mais vrai. Mi-temps.

Des coups, des embrouilles et des bleus

Pitroipa resté aux vestiaires, ce début de second acte est le moment pour Romain Alessandrini de retrouver l’élite après des mois de convalescence et d’embrouilles avec ses dirigeants. L’effet est immédiat, le gaucher virevoltant sème la pagaille dans la défense nantaise et est rapidement imité par ses coéquipiers métamorphosés depuis la pause. Bien servi en profondeur par Kadir, Julien Féret n’a besoin que de cinq minutes pour se distinguer. Malheureusement pour les locaux, sa frappe en sortie de crochet sur Riou s’écrase sur le poteau gauche nantais. Plus solides au duel, plus tranchants dans leurs attaques, les Rennais voient leurs efforts récompensés. En galère lors de la première période, Nelson Oliveira presse, gagne un duel, file vers Riou et ajuste tranquillement le portier nantais de l’intérieur du pied. Le scénario idéal pour les coéquipiers de Romain Danzé. Mener puis craquer, c’est du déjà vu pour les Nantais. Alors les hommes de Der Zak se crispent un peu, commettent des fautes avant de se réorganiser. Les minutes passent et les duels se font de plus en plus durs. Taquiné par un Birama Touré en bout de course, Sylvain Armand savate le Nantais sans être inquiété par Chapron, tandis que Makoun tente une partie de chat-bite avec un Djordjevic sanguin. Pas en reste lorsqu’il s’agit de pourrir un peu l’ambiance, Nelson Oliveira s’embrouille avec Vizscarrondo, mais au moment où le Vénézuélien allait lui en coller une, Cicero fait son entrée. Moins bons qu’en première période, les Nantais se procurent tout de même quelques occasions. Parfaitement servi par Veretout sur le côté droit, le Ricain Bedoya claque un fameux contrôle à l’américaine et permet à Costil de sortir tranquillement. Même tarif pour Aristiguieta, fraîchement entré à la place de Djordjevic, qui voit sa frappe contrée in extremis par la défense rennaise. Des locaux qui passent les ultimes minutes de la rencontre à se ruer vers l’avant. Mais c’est bien connu : rien ne sert de courir, il faut partir à point. Ce dimanche, les hommes de Montanier étaient à la bourre. Comme Costil dans les ultimes instants de la rencontre, sorti au loin et trompé par Lucas Deaux après que les Rennais se s’étaient arrêtés de jouer, croyant au hors-jeu d’Artistiguieta. Un but à l’image de la première période des locaux : improbable.

Swann Borsellino

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