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Monaco et Berne, cousins éloignés
Dans quelques heures, les jeunes garçons de Berne et de Monaco partageront un match de barrage de Ligue des Champions. Un moment d'intimité particulier mais qui n'est pas le seul point qu'ils ont en commun. En voilà au moins six autres...
Le palmarès en Coupe de la Ligue
Que ce soit en Suisse ou en France, la Coupe de la Ligue n’a jamais fait rêver. En pays helvétique, elle a été créée en 1972, il s’agissait alors d’un tournoi de pré-saison et en gros, ça ne déchainait pas les foules. Berne a remporté la troisième édition facilement contre le FC Zurich. Et pour ne rien arranger, cette compétition s’est éteinte après avoir fêté son dixième anniversaire, faute d’engouement et éclipsée par son seul concurrent. Triste. En France, ça n’est pas beaucoup mieux. Elle a 77 ans de retard sur la Coupe de France. Et malgré les primes élevées et le tremplin en Europa League qu’elle offre au gagnant, les clubs n’arrivent pas à se faire à l’idée d’être retransmis sur France Télévisions. Monaco a tout de même été au bout d’une compétition. En 2002, les hommes de Deschamps marchent sur les Sochaliens et remportent leur seul et unique Coupe de la Ligue. Une sacrée coïncidence.
Le soleil
Dans une discussion vouée à l’ennui, l’argument météorologique est une arme de poids. À Monaco, sur la Côte d’Azur, le soleil est une vieille connaissance. Pas besoin d’en faire des tonnes là-dessus, mais il faut savoir le garder en réserve pour faire pencher la balance du bon côté. Pour Berne en revanche, il a fallu investir de grosses sommes d’argent pour pouvoir transformer ses rayons en avantage. Le Stade de Suisse est devenu la plus grande centrale électrique solaire installée dans une enceinte sportive. Et ça, ça peut finir de convaincre, s’il en existe, un joueur avec une conscience écologique.
L’évasion fiscale
En 2013, Falcao est au sommet de sa carrière. En deux ans, il a enchaîné les titres avec l’Atlético et à la fin de l’année, les plus grosses écuries européennes cherchent à le séduire. Monaco, tout juste promu en Ligue 1, se positionne et fait figure d’outsider. Outre l’influence de Jorge Mendes et la puissance financière de Dmitri Rybolovlev, il n’y a que la fiscalité monégasque qui peut expliquer la venue de Falcao sur le Rocher. Un argument à court terme qui fonctionne à merveille. Et inutile de préciser que les Suisses savent le manier en toutes circonstances #Cahuzac.
Un goût prononcé pour la jeunesse
Pour les non anglophones, « young boys » = jeunes garçons. Et il n’y a qu’à regarder l’effectif de Berne pour comprendre qu’ici la vigueur est préférée à l’expérience. Le mercato de Monaco témoigne également de cette propension à recruter du tout juste majeur. Certainement les restes d’un célèbre manager français à grosses lunettes et à grosse doudoune passé par là il y a vingt ans de ça…
Stéphane Bern
En France, dès qu’il faut aborder une problématique liée à la Principauté, le téléphone de Stéphane Bern sonne en continu. Son visage apparaît sur toutes les chaines, sa voix sur toutes les radios, son nom sur tous les journaux. Il est LE spécialiste incontesté. Seule exception connue à ce jour : le football. Quoique… Malheureusement pour lui ce soir, il n’a pas choisi son nom de famille.
La Coupe des Alpes
Dans la mémoire collective, cette compétition a autant d’importance que le passage de Nakata dans le championnat de France. C’est-à-dire, proche du néant. Pourtant, Monaco et Berne peuvent tous deux se targuer de l’avoir déjà remportée. Au même titre que d’autres régions alpines telles que les Girondins de Bordeaux (???), la Lazio de Rome ou même l’Association de la Jeunesse Auxerroise.
Par Ugo Bocchi