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Maccabi Haïfa-PSG : Paris en quête de certitudes

Par Clément Gavard
Maccabi Haïfa-PSG : Paris en quête de certitudes

Un mois et demi après son succès en Trophée des champions pour le premier match de l'ère Christophe Galtier, le Paris Saint-Germain est de retour en Israël, où il doit se frotter au Maccabi Haïfa (21 heures) pour confirmer sa victoire inaugurale contre la Juventus. Une occasion pour le trio offensif de confirmer sa bonne forme, mais aussi pour l'équipe d'avancer dans sa quête d'un équilibre.

Il n’a cette fois pas été question de savoir si le Paris Saint-Germain allait se rendre à Haïfa en avion ou en char à voile, une semaine après la polémique écologique lancée par les rires de Kylian Mbappé et Christophe Galtier, qui a finalement sorti l’extincteur 24 heures plus tard en admettant que sa blague était de mauvais goût. La presse et les politiques sont passés à autre chose, et le terrain a désormais repris le dessus sur tout le reste. Si le PSG est toujours invaincu cette saison, de premiers grains de sable se sont glissés dans une machine un peu moins impressionnante ces dernières semaines, et des interrogations ont pointé le bout de leur nez. La lune de miel débutée par un large succès contre Nantes en Trophée des champions (4-0) à Tel Aviv, à un peu moins de 100 kilomètres d’Haïfa où Paris a rendez-vous ce mercredi soir, a laissé place à la routine et aux projections, rappelant qu’une saison du PSG ne se joue généralement jamais avant la fin de l’hiver.

Il faut qu’on arrive à travailler sur différentes options, sur la manière dont on doit garder l’équilibre et sur la manière dont on doit récupérer le ballon selon l’organisation de l’équipe adverse. On a très peu de temps. Quand on peut avoir quinze, vingt minutes, on travaille sur cette phase-là.

Joueurs formatés et recherche d’équilibre

L’été n’est pas encore terminé, et Galtier ne s’était pas trompé en rappelant que le club de la capitale ne pourrait atteindre ses objectifs qu’en revoyant son sens des priorités. Dans son histoire récente, le PSG a rarement trébuché sur des adversaires issus du quatrième chapeau en Ligue des champions. Il y a eu beaucoup de victoires, quelques cartons (Celtic, Étoile rouge de Belgrade, Istanbul Başakşehir) et seulement deux légers accrocs sans grande importance (des nuls contre Bruges ou Ludogorets). « Je n’ai pas entendu parler du déplacement à Lyon (prévu dimanche en championnat), a lâché le technicien parisien à la veille de la rencontre en Israël. Ils sont formatés à jouer cette compétition. On est tous alignés sur ce que l’on doit faire mercredi. Il sera important pour nous de l’emporter. On aura un adversaire très difficile, très intense, avec un public qui va pousser. Avec des individualités de très bon niveau. » Le Maccabi réalise un sans-faute en championnat depuis la reprise (4 matchs, 4 victoires), et son parcours du combattant (Olympiakos, Apollon Limassol et l’Étoile rouge de Belgrade à son tableau de chasse) pour retrouver la phase de poules pour la première fois depuis douze ans montre que la formation dirigée par Barak Bakhar n’est pas arrivée là par hasard. Une belle forme qui ne doit cependant pas faire trembler un ogre comme le PSG, la réalité étant que le nouvel attaquant phare du club israélien se nomme Frantzdy Pierrot, débarqué de Guingamp et de la Ligue 2 cet été contre deux millions d’euros.

Ce ne sera pas un tournant pour Paris, mais chaque match est une occasion pour Galtier de perfectionner son système de jeu et ses schémas, surtout que les dernières sorties parisiennes en championnat n’ont pas été aussi convaincantes qu’au mois d’août. « Sur l’animation offensive, on a quand même des bonnes statistiques, des buts, des situations créées. Si l’on se réfère au match face à Brest, on a manqué de justesse, le gardien a été performant en face, quelquefois ça s’est joué à quelques centimètres près, analysait-il ce mardi matin. On arrive à créer, il faut qu’on arrive à travailler sur différentes options, sur la manière dont on doit garder l’équilibre et sur la manière dont on doit récupérer le ballon selon l’organisation de l’équipe adverse. On a très peu de temps. Quand on peut avoir quinze, vingt minutes, on travaille sur cette phase-là. » Le temps, le PSG en aura peu jusqu’au Mondial, avec un calendrier infernal (13 rencontres en deux mois), sans compter la prochaine trêve internationale qui devrait concerner une grande majorité de l’effectif.

La quête de l’équilibre passera par le milieu de terrain, où le duo Verratti-Vitinha, aussi séduisant soit-il, n’offre encore pas suffisamment de garanties pour les grands matchs. Mais Renato Sanches est déjà à l’infirmerie, comme Presnel Kimpembe, absent pour les six prochaines semaines et laissant un casse-tête à Galtier pour sa défense à trois, où Danilo Pereira semble être un sérieux candidat. « On est en train de tous bien évoluer. Je prends du plaisir. C’est un vrai boulot, un vrai travail. On a une équipe très offensive, assurait Marquinhos. On arrive à vraiment exploiter nos points forts, on arrive à être en sécurité avec nos points faibles. On est sur la bonne voie. » Il s’agit maintenant de rester dans le bon wagon en Ligue des champions.

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