- Coupe de France
- 32e
L’OM comme à la maison

Légèrement bousculé en début de match, l'OM commence l'année par une manita face au Red Star. Par contre, Lorient et surtout Sochaux tombent de haut.
Le « gros » match
Le frisson n’aura duré que cinq minutes. Le temps pour le petit Touati
de se prendre pour Messi, le tatouage dégueu en plus, et de fairevibrer le Stade de France suite à une chevauchée fantastique. Pas
vraiment touché par la magie de la Coupe, ce salaud Mandanda annulela rencontre entre le Francilien et la gloire, et permet aux siens,
auteurs d’un début de match tout en douceur, de ne pas se mettre dansla merde à peine les kilos superflus de Noël éliminés. Les Marseillais
ont la maîtrise du ballon mais la domination phocéenne estrelativement strérile. Les supporteurs présents dans l’enceinte de
Saint-Denis s’ennuient ferme, mais, entre deux bouteilles de Fantajetées sur Mathieu Valbuena, les groupies de l’Etoile Rouge de
Saint-Ouen vibrent sur un double petit-pont de Steve Marlet. Vingtièmeminute de jeu, coup de sifflet final pour les hommes du 93. Avant la
mi-temps, Jordan Ayew profite d’un bon travail d’Azpilicueta pourouvrir le score au meilleur moment possible. Puis, au retour des
vestiaires, les Franciliens, crevés, subissent les assautsmarseillais. Résultat, quatre pions supplémentaires dans le buffet,
dont une reprise de Valbuena, un coup franc d’A.Ayew, une magnifique volée de Benoît Cheyrou et un deuixème pion pour Jordan, pour une manita propre et sans bavure. 13>93.
Ils ont créé la surprise
Parce qu’il faut bien que les stagiaires du 20h aient des reportages à
faire chez un mec qui travaille dans un supermarché quand sonneral’heure des 16èmes de finale, la Coupe du France a une nouvelle fois
offert son lot de surprises. Menés 3-2 en toute fin de match face àSablé, les joueurs de Sedan ont cru faire le plus difficile en
égalisant in extremis, puis en tenant à neuf contre onze lors desprolongations. Manque de bol pour les Sangliers, les pénaltys ont eu
leur peau. Pas vraiment inspirés à Limoges, les anciens pensionnairesde l’élite boulonnais se sont inclinés 1 à 0, pendant que Valence
venait à bout de Laval. La Ligue 2 qui perd aussi son leader Clermont Foot qui s’est incliné aux tirs au but face à Orléans. Belle perf’ par contre pour Le Havre qui s’est payé le scalp de Lorien, 4-3. A Sochaux, l’arrivée de 2012 n’a rienchangé. Complètement dominés par Bastia, les joueurs de Mecha
Bazdarevic se sont lourdement inclinés (4-1) sur la pelouse corse,pendant que Brest s’inclinait à Niort. En voila qui pourront penser au
maintien.
Ils ont fait respecter la logique
Avant que Carlo Ancelotti ne serre la paluche de l’entraîneur de
Locminé pour sa découverte du football français, Joe Cole a pris unmalin plaisir à montrer qu’il ne faisait pas de différence entre
Manchester United et Chantilly. Résultat, un Anglais en pleine bourreauteur d’un triplé, et une démonstration du LOSC (6-0) face aux
Picards. Autres pensionnaires de Ligue 1 en démonstration, lesDijonnais se sont imposés facilement sur la pelouse de Versailles
(1-5) tandis qu’Ajaccio et Nice viennent respectivement à bout deFréjus Saint-Raphaël (0-3) et de Marck (0-2). Tranquilles vainqueur de
Nancy (3-0) le Stade Rennais poursuit sa route, comme Chateauroux,vainqueur à Cherbourg (0-2).
Par Swann Borsellino