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Aston Villa, l’Europe pour retrouver le sourire ?

Par Tom Binet
3 minutes

Après un début de saison calamiteux, ponctué d’aucune victoire après cinq journées de Premier League, Aston Villa lance sa campagne européenne ce jeudi soir contre Bologne. Avec l’ambition de retrouver un peu de bonheur, dans une compétition qui réussit si bien à Unai Emery.

Aston Villa, l’Europe pour retrouver le sourire ?

La lumière aura finalement jailli du pied de Matty Cash, après plus de 420 minutes disputées depuis le coup d’envoi de la Premier League. D’une lourde frappe, le défenseur polonais a inscrit ce week-end le tout premier but de la saison d’Aston Villa en championnat. Insuffisant pour s’imposer sur la pelouse de Sunderland (1-1 à onze contre dix), mais première lueur d’espoir pour une équipe à la dérive depuis début août, loin de ses standards récents. En attendant la délivrance sur la scène européenne, ce jeudi soir face à Bologne ?

Dans la sauce bolognaise

Mais qu’est-il donc arrivé aux Villans ? Séduisants quarts-de-finalistes de la Ligue des champions au printemps, tout proches de renverser le PSG et bien placés dans le peloton des prétendants à l’Europe outre-Manche (sixièmes sur la ligne d’arrivée), les joueurs de Birmingham sont méconnaissables depuis l’entame de la saison. Aucune victoire après cinq journées de championnat, une attaque en berne, une place de relégable et des inquiétudes qui commencent à poindre. Sans oublier l’élimination en Coupe de la Ligue face à Brentford. Après trois saisons réussies depuis l’arrivée d’Unai Emery (septièmes, quatrièmes puis sixièmes à l’issue des trois derniers exercices), l’éclaircie semble sur le point de prendre fin.

La faute à un mercato raté ? Responsable de l’arrivée d’Evann Guessand, mais aussi d’avoir gardé contre leur gré des joueurs comme Emiliano Martínez ou Ollie Watkins, Monchi a été remercié cette semaine. Un raté qui ne pardonne pas au sein d’un championnat ultra-riche, où la concurrence peut se reconstruire une équipe entière ou presque en une intersaison. Dans ce contexte, les clubs de ce standing sont-ils condamnés à se repasser le rôle de darling du championnat pour quelques saisons tout au plus, sans espoir de s’installer durablement à l’avant du wagon ? Après John McGinn, Morgan Rodgers ou le buteur en série Watkins, l’Angleterre pourrait donc se pâmer devant le retour au premier plan de Jack Grealish avec Everton, l’explosion d’Antoine Semenyo à Bournemouth ou les (trop) nombreuses recrues de Sunderland.

L’effet Emery ?

Puisque le football n’est plus à un paradoxe près, cet Aston Villa malade est pourtant annoncé parmi les favoris de la Ligue Europa qui s’ouvre cette semaine. Parce que la compétition apparaît particulièrement ouverte et que les clubs anglais ont pris l’habitude d’y performer ces dernières années. Et parce qu’Unai Emery, aussi un peu. Parachuté à Villa Park en novembre 2022, le technicien espagnol fait forcément figure de candidat à la victoire finale après avoir déjà soulevé le trophée à quatre reprises. « Gagner est très difficile. Bien sûr, c’est une compétition où il faut montrer sa volonté de gagner, se préparer, jouer, et les supporters doivent eux aussi soutenir cette compétition en étant positifs et enthousiastes », confiait-il en conférence de presse à l’approche de l’entrée en lice de ses protégés.

Face à Bologne, un adversaire qu’il avait battu la saison passée en Ligue des champions, Villa espère lancer comme il se doit une nouvelle épopée continentale après sa demi-finale de Ligue Conférence en 2024, avant donc le joli parcours en C1 la saison passée. « Je suis enthousiaste et très motivé, mais je sais quelles difficultés nous allons rencontrer dans cette compétition, poursuivait Emery devant les médias. L’Europe est très, très importante, il faut l’aborder avec force mentalement, pour être compétitif à chaque instant et rester constant. Nous allons essayer de la remporter à notre manière. » En marquant quelques buts, quand même ?

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