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Le Real Madrid, c'est chiant à regarder, mais ça gagne !

Par Tom Binet

Le Real Madrid n’a une nouvelle fois pas enthousiasmé grand monde en finale de Ligue des champions contre le Borussia Dortmund, mais la Maison-Blanche n’en a cure : accrochant une quinzième Ligue des champions à leur palmarès, les Merengues entretiennent la légende de leur fameux ADN hors normes.

Le Real Madrid, c'est chiant à regarder, mais ça gagne !

« La clé, même si c’est très ennuyeux, c’est la défense. Être une équipe solide, dure dans les duels et très bonne défensivement : c’est ça qui va nous permettre d’aller le plus loin possible. C’est chiant à regarder, mais c’est comme ça, ça fait gagner. » La déclaration est signée Antoine Griezmann, voilà quelques jours à propos d’une équipe de France en pleine préparation pour l’Euro. Mais elle pourrait tout aussi bien s’appliquer à l’un des grands rivaux de Grizou : le Real Madrid. Sans maîtriser grand-chose ni proposer un fonds de jeu digne de ce nom, le club merengue a soulevé sa sixième Ligue des champions en onze ans face au Borussia Dortmund. Ça en deviendrait presque lassant.

Pourquoi jouer quand on peut gagner ?

Il aura suffi d’une dizaine de minutes à Toni Kroos et ses copains pour faire la différence face à des Borussen bien plus entreprenants pendant une heure, qui auraient d’ailleurs largement mérité d’ouvrir le score. Malheureusement pour eux, Niclas Fülkrug a trouvé le poteau, Karim Adeyemi n’a pas réussi à terminer le travail après avoir éliminé Thibaut Courtois et le portier belge s’est occupé de fermer la boutique par la suite. La décision s’est donc faite sur une tête d’un latéral d’1,73 m sur corner, avant qu’une tornade ne s’abatte sur le but de Gregor Kobel jusqu’au break de Vinícius Júnior. Quand on s’appelle le Real Madrid, c’est assez pour poser une quinzième coupe aux grandes oreilles dans l’armoire à trophées, et qu’importe si cela n’enthousiasme personne au-delà de la capitale espagnole.

« En première mi-temps, on a eu de la chance, et je ne voyais pas comment on allait gagner », ne pouvait que constater après coup Courtois, adepte du beau jeu et de la possession. Mais comme à chaque tour ou presque en 2022, comme à l’Etihad Stadium contre Manchester City ou face au Bayern Munich cette saison, les Merengues ont prouvé une chose : souffrir ne leur fait absolument pas peur, et n’affecte jamais l’immense confiance en eux accumulée au fil des succès continentaux. « On ne s’habitue jamais vraiment, assurait pourtant un Carlo Ancelotti plus record que jamais après la victoire, devant la presse. C’était difficile, très difficile, plus qu’on ne le pensait. En première période, nous avons été feignants et maladroits, ils ont fait ce qu’ils voulaient. »

Toujours plus froid

Après plus d’une décennie à courir derrière la fameuse Decima, la Maison-Blanche terrorise à nouveau le continent à grands coups de scénarios rocambolesques et presque irrationnels en (re)mettant en avant l’ADN d’un club pareil à aucun autre. Mais sans jamais se soucier de la qualité du jeu proposé, ni même parfois de prendre la peine de disposer sur le pré un plan tactique élaboré. « J’ai eu de la chance d’en gagner deux en trois ans, on ne va pas s’arrêter là, fanfaronnait face aux médias Eduardo Camavinga, déjà dans les bouquins d’histoire du haut de ses 21 ans. Ils nous ont surpris, on a concédé énormément d’occasions. On savait que cette équipe aimait jouer en contre-attaque et on a fait certaines erreurs, mais ils ne nous ont pas tués. Quand on ne nous tue pas, on revient. »

Pas assez méchant, le Borussia Dortmund ? Quoi qu’il en soit, les Schwarz-Gelben resteront quant à eux comme l’équipe frisson de cette édition 2023-2024. Une équipe capable d’aligner les clean sheets (six en treize matchs), comme d’emballer la rencontre quand il faut renverser l’Atlético de Madrid en quarts de finale retours. Et surtout d’entrer dans les cœurs comme un beau perdant lors de cette finale, celui qui a tout fait pour saisir sa chance quand tout le monde l’annonçait vaincu d’avance. Cette beauté du sport, les Merengues n’en ont cure : eux n’ont que la victoire finale comme moteur. Le modèle de Griezmann et des Bleus pour remporter l’Euro est tout trouvé.

Quand quelques joueurs pros affrontent 100 enfants sur un terrain

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