Très largement dominateur tout au long de la rencontre, le PSG a manqué un grand nombre d’occasions avant de céder sur le seul tir de Liverpool dans les dernières minutes (0-1). Il faudra désormais réaliser un exploit à Anfield, mardi prochain.
Paris Saint-Germain 0-1 Liverpool
But : Elliott (87e)
Paris aura été (très) grand, mais le football est parfois cruel, paraît-il. Pendant 87 minutes, les joueurs de la capitale ont étouffé Liverpool, complètement perdu sur la pelouse du Parc des Princes, où l’ambiance n’aura pas atteint les sommets imaginés pour un tel rendez-vous. Mais comme à l’automne contre l’Atlético ou le PSV, ils ont vendangé un nombre incalculable d’occasions et joué de malchance. Tout cela ne pouvait dès lors se terminer que d’une seule manière : par un but de Harvey Elliott, entré en jeu moins d’une minute auparavant à la place de Mohamed Salah, à côté de ses pompes, le tout sur la seule action du match des visiteurs.
HARVEY ELLIOTT REFROIDIT LE PARC DES PRINCES À LA 87ÈME MINUTE 😱😱
L'Anglais marque 40 secondes après son entrée en jeu alors que le PSG dominait largement jusque là 😳#PSGLIV | #UCLpic.twitter.com/hmJk8BCheX
Dans ce jeu de qui asphyxiera l’autre le premier auquel les deux équipes se livrent d’entrée, Paris doit attendre une dizaine de minutes pour s’offrir sa première séquence de possession dans le camp adverse. Les premières munitions sont offertes par les Reds sur des erreurs de transmission, mais Bradley Barcola manque de tranchant pour faire payer les visiteurs. Intenable, Ousmane Dembélé s’offre un rush qui fait lever tout le Parc, mais João Neves tope sa reprise et voit le ballon filer au-dessus. Liverpool est dans les cordes, et Khvicha Kvaratskhelia croit faire chavirer la porte d’Auteuil d’un amour d’enroulé en lucarne, mais est signalé hors jeu pour un demi-talon.
Ibrahima Konaté, qui se demande encore comment il peut être resté sur la pelouse après avoir bousculé Barcola qui partait seul au but, ne peut colmater les brèches face aux assauts incessants des attaquants parisiens. Mais le manque de finition devant le but qui avait tant inquiété à l’automne semble de retour, quand ce n’est pas Alisson qui s’interpose devant Kvaratskhelia ou Dembélé. De l’autre côté du pré, le premier acte est particulièrement tranquille pour Gianluigi Donnarumma, qui s’offre le luxe d’une sortie aux confins de sa surface aux devants de Luis Díaz. Roués de coups, les leaders de Premier League rejoignent les vestiaires sans avoir tenté la moindre frappe et tout heureux de ne pas déjà accuser un sérieux retard au tableau d’affichage.
Elliott climatise Paris
La mi-temps ne refroidit pas du tout Alisson, auteur d’une magnifique horizontale sur un coup franc de Kvaratskhelia au retour des vestiaires. Luis Enrique a clamé haut et fort qu’il refuserait toujours de jouer avec la peur au ventre, et son équipe s’ouvre, ne défendant plus qu’à trois derrière. Alors que la tribune Boulogne donne elle aussi de la voix, les espaces s’ouvrent, la partie se débride, mais Liverpool joue très mal ses rares opportunités de contre. Après un énième corner, Achraf Hakimi parvient à frapper en glissant, tandis que le PSG multiplie désormais les tentatives infructueuses de loin. Celle de Désiré Doué prenait le chemin de la lucarne d’Alisson, mais le gardien brésilien est en feu et s’envole encore une fois pour détourner en corner. Les Rouge et Bleu ont beau tout tenter, rien n’y fait. Pire : comme dans un cauchemar, ils cèdent en transition, Darwin Núñez décalant parfaitement Harvey Elliott (0-1, 87e). Le seul tir du match pour les visiteurs, qui prennent donc la main de façon extrêmement chanceuse avant la manche retour chez eux.