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- PSG-Atalanta (4-0)
Et revoilà Kvaradona !
Désiré Doué et Ousmane Dembélé absents, Bradley Barcola pas dans un grand soir, mais pas d’inquiétude pour le PSG. Le relais a été parfaitement assuré par Khvicha Kvaratskhelia, danger permanent face à l’Atalanta.

Le doute concernant sa présence sur la pelouse aura persisté jusqu’au dernier moment, ou presque. Absent contre Angers pour une gêne musculaire, sorti rapidement contre Lens après un coup au mollet et globalement pas totalement dans son assiette depuis l’entame de la saison, Khvicha Kvaratskhelia a retrouvé toute sa magie au meilleur des moments. Dans tous les bons coups (ou presque, tant ils auront été nombreux) en début de partie, le Géorgien a offert au Parc des Princes son premier grand match de la saison face à une Atalanta qu’il adorait déjà martyriser lorsqu’il évoluait encore en Italie.
OH LE BUT SPLENDIDE DE KVARA 🤩#PSGATA | #UCL pic.twitter.com/VmaklrInao
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) September 17, 2025
Dans un Parc des Princes bouillant pour le retour de sa Ligue des champions, l’ancien Napolitain a été partout : au pressing, dans les percées balle au pied, à la construction et aux ouvertures, comme ce délice donné dans la course de Fabián Ruiz, dont la talonnade a offert à Achraf Hakimi l’opportunité de frapper sur le poteau. Le Marocain pourra le remercier de se voir créditer d’une passe décisive pour une remise anodine, avant un tour de magie sous forme d’accélération supersonique plein axe et de missile envoyé au fond. « Mon but ? Je préfère celui inscrit la saison dernière contre Aston Villa ! », se marrait-il après la rencontre au micro de Canal+, tout heureux d’avoir fait son « travail ».
Un pion au centre de l’échiquier
Cette première prestation de haut vol de la saison est venue rappeler une chose : si d’autres ont davantage pris la lumière (à juste titre) au fil d’un printemps de rêve pour ce PSG, l’arrivée de Kvaratskhelia lors du mercato d’hiver reste une bascule dans l’évolution de l’armada de Luis Enrique. Qui peut affirmer qu’Ousmane Dembélé aurait pu régner autant dans l’axe sans cet ajout ? Que Désiré Doué se serait autant révélé en deuxième partie de saison ? Six mois plus tard, le rôle du Géorgien aura été de les remplacer pour un soir. Un an après des matchs entiers de galères face au but en Ligue des champions (souvenez-vous Gérone), les champions d’Europe ont inscrit quatre buts contre l’Atalanta (ce qui ne leur était arrivé qu’à deux reprises la saison passée à la maison, contre Manchester City et Brest – où le compteur est monté à 7). Comme si de rien n’était, porté en premier lieu par son n°7.
Trois ans après avoir affolé toute l’Europe en explosant dans le sud de la Botte, le voir disputer une saison complète au pied de la tour Eiffel est une magnifique promesse. Parfaitement intégré au système de jeu prôné par Luis Enrique (y compris sur le plan défensif), le Géorgien va pouvoir s’éclater. Et commencer à se faire voir aussi par ses statistiques, lui qui n’a inscrit ce mercredi soir « que » son neuvième but sous la tunique parisienne ? C’est peut-être ce qu’il lui manque pour être considéré pleinement comme le leader offensif qu’il est devenu dès ses premières minutes dans la capitale. Un nouveau bijou dans un match au sommet comme le Classique, et on n’en parle plus ?
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