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Clairement Ferran !

Par Tom Binet
4 minutes

Régulièrement moqué depuis son arrivée à Barcelone, sujet à la dépression, Ferran Torres est devenu le joker parfait cette saison, dans la foulée de la prise de fonction de Hansi Flick. Un rôle qu’il devra tenir sur la plus grande scène ce mercredi soir face à l’Inter Milan, en l’absence de Robert Lewandowski.

Clairement Ferran !

C’est un peu comme si le ciel était tombé sur la tête du FC Barcelone. Vainqueur à l’arraché face au Celta de Vigo, le club catalan a perdu Robert Lewandowski pour plusieurs semaines au moment d’aller chercher un triplé historique. Une absence impossible à combler puisque le Polonais pèse 40 buts cette saison toutes compétitions confondues, soit 32% du total inscrit par l’impressionnante attaque concoctée par Hansi Flick. Pourtant, le technicien allemand possède tout de même une carte dans sa manche. Elle s’appelle Ferran Torres et devrait de nouveau être celle jouée ce mercredi soir en demi-finales allers de Ligue des champions contre l’Inter Milan.

C’est en Ferran qu’on devient forgeron

Bien avant de devenir le compagnon d’attaque de Raphinha et Lamine Yamal, l’international espagnol a tout connu en Catalogne. Un transfert en grande pompe depuis Manchester City, le statut de titulaire (presque) indéboulonnable dans une équipe qui se cherche, les critiques sur son niveau technique, son irrégularité ou même sa compréhension du jeu parfois aléatoire, la dépression et les saisons en dents de scie, rythmées par les longues périodes de creux entre deux coups d’éclat. « Le Barça est un club soumis à beaucoup de critiques. La pression est très élevée ici, et j’ai touché le fond cet été, confiait-il un an après son arrivée chez les Culés. Je suis tombé dans un gouffre sans fond. La saison n’avait pas été bonne et j’étais très peiné, […] j’ai passé de nombreux matchs sans marquer et je suis devenu obsédé par le but. »

Je suis tombé dans un gouffre sans fond. La saison n’avait pas été bonne et j’étais très peiné. J’ai passé de nombreux matchs sans marquer et je suis devenu obsédé par le but.

Ferran Torres

Deux ans plus tard, le Valencien a beau être devenu remplaçant indiscutable, cela ne l’empêche pas de réaliser déjà sa meilleure saison statistique en Catalogne (18 buts en 1 652 minutes, soit un filet perforé toutes les 92 minutes sur le pré en moyenne). Samedi face au Real Madrid, il s’est même mué en sauveur, égalisant à quelques minutes du terme de la finale de Coupe du Roi face au Real Madrid sur une offrande de Lamine Yamal. Le duo avait déjà fait mouche en demi-finales face à l’Atlético, permettant à Torres de glaner le trophée de meilleur buteur de la compétition (six réalisations). « Ce stade (La Cartuja, à Séville, NDLR) lui appartient. Il a marqué de nombreux buts ici avec l’équipe nationale aussi. En tant que numéro 9, Ferran est très efficace », soulignait Hansi Flick à l’issue d’une soirée irréelle en tous points.

Merci Hansi

L’arrivée de l’entraîneur allemand sur le banc du Barça s’est d’ailleurs apparentée à une forme de renaissance pour Ferran Torres, bien dans sa peau et son rôle depuis le mois d’août. « Il sait comment nous voulons qu’il joue. Il a prouvé qu’il pouvait évoluer à un excellent niveau, dans cette compétition et les autres », se projetait déjà Flick avant le choc face aux Merengues, pas inquiet outre mesure de la blessure de Lewandowski. Une relative sérénité acquise au fil des prestations du bonhomme cette saison, à l’image de ce doublé en sortant du banc, synonyme de victoire arrachée à Dortmund en décembre. Une première occasion pour son coach de féliciter le « joueur rapide » et décisif, doté d’une « mentalité très positive » qu’il avait sous la main.

Quatre mois plus tard, l’intéressé apparaît comme la meilleure solution de Flick pour maintenir l’ordre établi. À savoir une attaque qui fait feu de tout bois, solidement appuyée sur la créativité d’un milieu unique en son genre, la forme étincelante de ses deux ailiers, pas loin d’être inarrêtables, et donc la réussite devant le but de sa pointe. « Nous sommes confiants, nous sommes encore en course dans toutes les compétitions à ce moment de la saison, se projetait déjà Torres, qui croit fort au triplé après la finale de samedi. Ce match a démontré qu’on ne perdait jamais espoir jusqu’à la fin. Nous sommes impatients d’affronter ce qui nous attend. Cette pression nous va bien. » Du haut de ses 25 ans seulement (mais sept saisons déjà comme professionnel), l’ancien Citizen fait aussi partie des leaders émotionnels d’une escouade certes bourrée de talent, mais encore jeune et inexpérimentée.

En direct : Barcelone - Inter (0-0)

Par Tom Binet

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