Trop brouillon, l’Olympique lyonnais n’a pas réussi à relever la tête contre Toulouse (0-0). Les Gones peuvent même s’estimer heureux du point du nul au regard des limites affichées par leur défense.
Lyon 0-0 Toulouse
La rédemption attendra. Trois jours après « une prestation affreuse » et « un rendez-vous manqué avec leur honneur »contre Bourgoin-Jallieu, l’OL a livré une prestation tristounette contre Toulouse (0-0). Privé d’Alexandre Lacazette, le sixième du championnat n’a jamais semblé en capacité de trouver une réponse à l’équation violette. Monaco et Nice avaient laissé une porte ouverte vendredi, mais Lyon reste sixième, dans la peau du chasseur.
Ultra Violets
En opération reconquête, l’OL a vite pris l’initiative des débats. Tout juste une minute de jeu, et Rayan Cherki arme déjà une première frappe à l’entrée de la surface – contrée par la défense (2e). Saïd Benrahma a ensuite vendangé une belle opportunité en glissant le ballon derrière Corentin Tolisso, en position de faire mal aux Toulousains (8e). L’Algérien a fait preuve de plus de justesse au moment de trouver Cherki dans la surface, mais Mark McKenzie a annihilé le pointu du vice-champion olympique (22e). Le symbole d’un premier acte où l’OL, malgré six tirs, n’a jamais réussi à déstabiliser la quatrième meilleure défense du championnat.
À l’inverse, Toulouse a su poser des problèmes à son hôte. Le but opportuniste de Zakaria Aboukhlal, justement refusé pour un hors-jeu de Joshua King (12e), a lancé un sérieux avertissement. Les Lyonnais n’ont pas bien compris le message, puisque les Violets ont mis le feu dans la surface adverse avant la mi-temps. Le Groupama Stadium a retenu sa respiration en voyant le dégagement raté de Moussa Niakhaté revenir vers la cage et presque se transformer en CSC (45e). Le centre d’Aron Dønnum a fait passer un nouveau frisson, mais sans mal, puisque King n’a attrapé que l’extérieur du petit filet (45e+3).
Dry January
Toulouse a continué sur le même rythme après l’entracte. Profitant des largesses de la défense lyonnaise, Zakaria Aboukhlal et Yann Gboho ont tour à tour sollicité Lucas Perri (49e). Aron Dønnum est lui aussi parvenu à se mettre en position dangereuse dans la surface pour décocher un tir pas assez enveloppé (60e). De l’autre côté du terrain, Georges Mikautadze a cruellement échoué à faire oublier le Général Lacazette. Titularisé pour la deuxième fois seulement sur les neuf dernières journées, le numéro 69 n’a jamais su se mettre en évidence, à l’image de cette frappe du gauche aux 16 mètres, loin du cadre (71e). À peine sorti du banc, Malick Fofana a redonné vie à l’attaque des Gones et allumé l’étincelle en obligeant Restes à une parade sous sa barre (72e). Le feu s’est cependant éteint assez rapidement.
Cette fois, pas de CSC de Logan Costa à la 88e (avril 2023), de coup de boule de Jake O’Brien à la 81e (mars 2024) ou d’éclair de Malick Fofana à la 90e+5 (en septembre dernier) pour mater un TFC bien organisé. À la place, une explication de texte au coup de sifflet final avec des supporters passablement agacés par la prestation de leur équipe. Après la défaite contre Brest et l’élimination face à Bourgoin-Jallieu, Pierre Sage a du pain sur la planche. Et le calendrier de février s’annonce épicé, entre un déplacement à Marseille et la réception du PSG.
Julien LE CARDINAL of Brest celebrates scoring his team first goal during the UEFA Champions League match between Brest and PSV at Stade du Roudourou on December 10, 2024 in Guingamp, France. (Photo by Daniel Derajinski/Icon Sport) - Photo by Icon Sport